
Espèce menacée : les papillons.
Aussi connue sous le vocable
« Sex in the city-ien » comme :
zazazou.
Je parle des papillons qui naissent de la seule pensée de quelqu’un. Ça vous prend comme chaude vapeur et vous enivre quelques secondes. Un délicieux vertige. Un parfum qui vous fait tourner la tête.
Je ne parle pas des miens, mais des nôtres. N’y voyez aucune référence à ma vie amoureuse puisque de cela, je me garde bien de parler sur la blogosphère. Question d’intimité autant que d’humilité. Qu’est-ce que vous pouvez bien en avoir à cirer, right? C’est un constat général que je pose, un regard très large sur ce qui grouille autour de moi.
Je constate qu’ils se font, soit plus rares ou plus éphémères. Mal générationnel, me direz-vous. Pour avoir étudié largement la question de l’État de l’amour au 21ième siècle, je vous réponds que oui, en partie. Mais il y a des subtilités que la théorie ne peut saisir. Le ressenti quasi instinctif de quelque chose qui « se passe ». Ils sont là ces papillons, ils dansent, mais on ne semble plus tellement savoir quoi en faire.
Est-ce la mort annoncée des papillons… ?
J’ai senti souvent, au fil des années, un clair-obscur qui me paralysait. « Vos gueules les papillons, quelqu’un pourrait vous entendre ». Je me permet humblement de le dire puisque c’est un sentiment que je sais partagé par tant de mes congénères, les trentenaires, faut-il les nommer.
Dans un travail d’université récemment rédigé, j’ai tenté (encore une fois) de mieux comprendre les comportements amoureux. Sujet inépuisable, s’il en est un. Ma question de recherche était la suivante : « Comment expliquer le délai à l’engagement amoureux chez les trentenaires ».
Bien que j’ai acquis quelques notions de plus pour propulser mes neurones, encore une fois, la théorie a ses limites et ce « clair-obscur » ne se désembrouille pas sur les pages d’un livre.
Est-ce la mort annoncée des papillons… ?
J'espère que non. Nous avons plus que jamais besoin de ces jolis lépidoptères. De leurs couleurs, qui nous ramènent à l'essentiel.
Bon. C’est tout. Je ne sais même pas pourquoi je vous parle de ça ce matin. Et ce n’est même plus le matin. Peut-être est-ce parce qu’hier soir je suis allée voir « Anatomie » de José Navaz à l’Agora de la danse. Mais encore là, je ne vois aucun rapport.
Je vais aller mettre le linge dans la sécheuse.