samedi 1 mars 2008

Le cœur à la gorge

Il est à mon coup depuis la Saint-Valentin. La nuit, le jour, dans la douche, et invariablement agencé à tout mes « costumes de coordonnatrice ». À tous instants ma main va se poser sur mon cœur. Mon pouce, mon index et mon majeur s’entrelacent autours de lui le faisant glisser sur sa chaîne, de gauche à droite.

Comme tout est symbole à la lunette de mes idées, je remarque qu’il a un côté chaud, celui reposant sur ma peau et un côté froid. La façade et l’intérieur, mon petit corps et le reste de l’univers. Il est comme une extension de mon cœur, l’excroissance de mon amour. Comme si enfin, je pouvais le toucher, le caresser autant comme autant.

Comme un vrai cœur, il s’ouvre. J’insère l’ongle de mon pouce et l’ouvre grand, puis comme une grande expiration, je le referme, me rassurant ainsi du petit « clique » qu’il émet.

Émilie-Jolie me demandait ce que j’avais placé à l’intérieur. « Viens voir, lui dis-je »

-« Mais il n’y a rien?! »

Mais non, Émilie-Jolie, il y a de l’amour!
Et l’amour, ça a besoin de place!

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Les larmes me viennent aux yeux..
parce qu'un coeur qui s'ouvre..j'en ai un...ne reste plus qu'à l'accrocher.