samedi 17 novembre 2007

Nitro et Glycérine

Nitro, c’est lui.
Glycérine, c’est elle.

Ma sœur, qui est (enfin) en ligne… Avec Nitro, son brillant complice artistique de toujours. Enfin, une vitrine pour voir le monde à travers leurs yeux. Regard sarcastique et perspicace qu’ils nous offrent en 2D, 3D, et BD !

C’est un regard de Québec et un de la Gaspésie. Des yeux de trentenaires sur la vie qui les entoure et leur rapport à l’art. Un rapport humble, et réaliste.

C’est vraiment avec beaucoup d’enthousiasme que je vous invite à aller voir les univers de Nitro et Glycérine

PS : Les fêtes approchent, ils offrent « Pay Pal »…

samedi 10 novembre 2007

Espèce menacée









Espèce menacée : les papillons.
Aussi connue sous le vocable

« Sex in the city-ien » comme :
zazazou.

Je parle des papillons qui naissent de la seule pensée de quelqu’un. Ça vous prend comme chaude vapeur et vous enivre quelques secondes. Un délicieux vertige. Un parfum qui vous fait tourner la tête.

Je ne parle pas des miens, mais des nôtres. N’y voyez aucune référence à ma vie amoureuse puisque de cela, je me garde bien de parler sur la blogosphère. Question d’intimité autant que d’humilité. Qu’est-ce que vous pouvez bien en avoir à cirer, right? C’est un constat général que je pose, un regard très large sur ce qui grouille autour de moi.

Je constate qu’ils se font, soit plus rares ou plus éphémères. Mal générationnel, me direz-vous. Pour avoir étudié largement la question de l’État de l’amour au 21ième siècle, je vous réponds que oui, en partie. Mais il y a des subtilités que la théorie ne peut saisir. Le ressenti quasi instinctif de quelque chose qui « se passe ». Ils sont là ces papillons, ils dansent, mais on ne semble plus tellement savoir quoi en faire.


Est-ce la mort annoncée des papillons… ?


J’ai senti souvent, au fil des années, un clair-obscur qui me paralysait. « Vos gueules les papillons, quelqu’un pourrait vous entendre ». Je me permet humblement de le dire puisque c’est un sentiment que je sais partagé par tant de mes congénères, les trentenaires, faut-il les nommer.

Dans un travail d’université récemment rédigé, j’ai tenté (encore une fois) de mieux comprendre les comportements amoureux. Sujet inépuisable, s’il en est un. Ma question de recherche était la suivante : « Comment expliquer le délai à l’engagement amoureux chez les trentenaires ».

Bien que j’ai acquis quelques notions de plus pour propulser mes neurones, encore une fois, la théorie a ses limites et ce « clair-obscur » ne se désembrouille pas sur les pages d’un livre.


Est-ce la mort annoncée des papillons… ?
J'espère que non. Nous avons plus que jamais besoin de ces jolis lépidoptères. De leurs couleurs, qui nous ramènent à l'essentiel.


Bon. C’est tout. Je ne sais même pas pourquoi je vous parle de ça ce matin. Et ce n’est même plus le matin. Peut-être est-ce parce qu’hier soir je suis allée voir « Anatomie » de José Navaz à l’Agora de la danse. Mais encore là, je ne vois aucun rapport.

Je vais aller mettre le linge dans la sécheuse.

jeudi 8 novembre 2007

Un mardi soir au CCA

Dans mon pigeonnier au boulot :





Hummm…

J’pense que je vais aller voir qu’est-ce qui se brasse au CCA. Clientèle, ambiance, installations… Les commanditaires semblent bons, VJ / DJ, et… bar ouvert !


Ça vaut la peine d’aller prendre un verre et quelques photos…

- Mc, pourrais-tu être mon plan B pour un vernissage le 6 novembre ?
- Laisse moi vérifier… (heureux à chaque opportunité d’utiliser son Blackberry) Oui Darling, tout à fait…

***

En prenant un verre de vin avant de partir :
- Lil, Quel genre de monde tu penses qu’il y aura?
-J’n’ai vraiment aucune idée! C’est mon premier « museumworld business event », mais certainement pas mon premier événement. On verra, mais on est beaux comme des cœurs, pis on a d’la jasette, t’inquiète, on aura du plaisir!





Sur René Lévesque, je regarde par les fenêtres de ce gigantesque bâtiment, gris de béton. Du monde partout, étalés sur un éclairage mauve. J’entends la résonance d’un beat techno. Mon flair était bon. Ou comme dirait V : « Ouin, ça sent bon »



À l’intérieur une (jeune) foule bigarrée, branchée. La musique est bonne, les conversations s’entremêlent dans mes oreilles, mes yeux prennent des dizaines de photos, j’avance dans cet univers méconnu – avec l’aisance d’une gazelle. J’aime ça.

Au hasard, un ami d’une autre vie.
Au hasard, une ennemie d’une autre vie.

Mc et moi échangons les observations. Lui aussi, ses yeux vont en accélérer.












Puis on a eu tout vu.
J’ai emmagasiné toutes les informations que je cherchais. Je vais me coucher. On est mardi soir après tout.

***

- Lili? J’me suis acheté un écouteur Bluetooth!
- Ahhh… Ben… c’est bien swell j’imagine!
- Et là, m’entends-tu bien? Et là? C’est parfait car je peux faire telle fonction avec (….), alors ça va faire que (…) Cool hein?!
- J’suis bien heureuse pour toi cher ami. Mais je t’interdis formellement de te promener avec ça dans l’oreille quand tu ne l’utilises pas… Ouf… et pas au volant non plus…
- Ok, alors, disons que je marche sur la rue et que je reçois un appel?
-Ah! Ben là, ça va. T’as juste l’air de te parler tout seul.


vendredi 2 novembre 2007

Lettre à un ami

Bonsoir très cher,

Comment vas-tu? J’pensais à toi cette semaine, me disant que ça faisait une éternité que l’on ne s’était pas payé la gueule de la vie ensemble. Comment te traite-elle, cette vie? J’espère que tu es bien, dans ta nouvelle casa… J’espère que ton monde est bien – ta charmante S. et tes « poulettes électriques de jumelles ». Comme elles doivent être grandes…

J’ai parfois des nouvelles de toi par Loulou. Ça me fait drôle à chaque fois. Je repense à cette époque où peu de journées passaient sans qu’il n’y ait un téléphone, un « bonne nuit ». Je repense à nos cuites-sur-carte-de-crédit, à ta prestation de Led Zeppelin à la harpe, à toutes les fois où j’ai inondé ton épaule de larmes, à toutes les fois où l’on s’est fait rire pour ne pas pleurer. Quelle époque!

De mon côté, je me suis pratiqué un petit 180 degrés vite fait. Lundi au vendredi, 9 à 5, downtown. Vestons, talons hauts, brushing. Ça change de ma vie de bohème aux quatre vents! Mais ça va bien, très bien même. Je n’ai pas replié mes ailes de Li-liberté, juste changé de cap. En fait, c’est le vent qui a changé, et c’est bon, je file à toute allure, eyes wide open.

Je pense à toi souvent. Je t’espère heureux. Tu me manques.
Il était bien ton shack à Ste-quelque-chose. Il me manque aussi.
J’le sais bien, la vie est ainsi. On a beau se dire qu’on va aller prendre un verre, le temps manque toujours à tout le monde.
Je suis heureuse pour toi mon ami.
Et dans ma tête, tous ces polaroïds sont immortels.

Embrasse les poulettes pour moi…
L