mercredi 28 février 2007

3 bonnes nouvelles



1- Dans trois semaines; c'est le printemps...
Dites le à vos cernes et votre teint vert...


2- Vous savez ce que c'est?

C'est mon Certificat en rédaction...

Un semestre livré chez moi dans une belle boite!

C'est officiel, je suis une étudiante!!



3- Je viens de feuilleter la programmation de la Nuit Blanche du Festival Montréal en Lumière. Feu d'artifice, musique Tzigane, Électro sur le Quai du Vieux Port, Florence K à la Place des Arts, performances au MAC...
Pas l'temps de dormir!!

dimanche 25 février 2007

La tête pleine...

J'ai la tête pleine de plein de choses.
C'est merveilleux, c'est la vie dans ma tête.
C'est ce que ça fait deux belles journées dans la maison du Mec et de ma belle amie, sa chanteuse-de-soeur. Samedi, elle et moi avons décidé de profiter du grand air de la campagne et du magnifique soleil qui faisait briller la neige des champs; ski de fond, raquette, marche... Faire sortir les toxines!!

C'est pas vrai pantoute...

On a passé l'après-midi auprès du feu, à la cave, à fumer des clopes et boire du vin. Delightful... Blissful... Des heures de conversations inspirantes, de souvenirs, de discussions. Ça valait franchement une ride en raquettes!
(Pauvre Mec qui est revenu de travailler pour trouver "ses" femmes un ti-peu cocke-tail! ... mais souriantes!)

On est toujours bien dans la Maison Ambre. Même quand on est pas bien, il y a dans l'air de cette demeure un parfum de béatitude qui enveloppe et rassure. C'est pour cela que le bonheur dans la Maison Ambre, il est partout, dans les petits instants comme dans les grands. Dans les sourires, les cafés du matin, les silences, les baisers, les bouffes improvisées, les regards, et les discussions...

De retour dans la "grand-ville" ce soir, c'est à tout cela que je penserai en allant au dodo (tout en écoutant Jacques Languirand, bien sûr)...

Puisque ce sera dans quelques heures, le "lundi-matin", je vous propose de bien commencer la semaine avec le délicieux Kino du Mec qui est maintenant sur son site:
http://zepeintre.blogspot.com/2007/02/carnet-de-route.html

Montez le volume et, les deux mains sur votre café, souriez... Bon voyage!!

Pour ma part, j'ai le coeur à la création et des idées, des projets plein la tête...
À suivre mes amis!!

Li-liberté

jeudi 22 février 2007

Saint-Valentin (part two) !

Finalement voici le « part two » de ma Saint-Valentin…

Je vous présente mon Valentin : Le Mec


Je vous avais déjà préparé un post. Mais il n’était pas à la hauteur. Il est haut le Mec, je vous assure. Alors, je recommence. Puisque c’est encore sous le thème de la Saint-Valentin (!); je vous dirai ce que nous sommes ensemble. Et je vous laisserai le découvrir, lui, doucement, au fil de nos aventures…

Nous sommes : 2 rêveurs, 2 volubiles, 2 artistes, 2 retardataires, 2 perdus, 2 animés, 2 fous, 2 contemplatifs, 2 sauvages, 2 spontanés, 2 aventuriers….

Sur une piste de danse, au théâtre, devant le foyer, sur l’autoroute, sur l’oreiller, devant un scotch, dans la tempête, à l’orchestre, devant une poutine…

À écrire, à dessiner, à se filmer, à photographier, à discuter, à pleurer, à sourire, à créer, à rire, à rêver…

On prend soin de nos ailes, on enlève nos pic-pics

Ce que nous sommes?
Nous sommes bien.




“Somewhere out there, there's another little freak that will understand us, kiss our three heads and make it all better”
Miss Bradshaw

mardi 20 février 2007

Décongestionnant-Acétaminophène-Expectorant-NeoCitran

Ais-je besoin d'en dire plus...

Comment on fait pour mettre des gens sur la lune, décoder le génôme humain, et comprendre la physique quantique... mais on n'arrive pas à éliminer la grippe?

Pour l'instant, j'ai la tête en chou-fleur, la face comme une peinture de Picasso, les narines me chauffent et je ne fais aucun sens.

Je vais aller faire une 8ième sieste... Penser à la lune, au chou-fleur, au génôme et à mes narines.

De retour plus tard...

vendredi 16 février 2007

Saint-Valentin (part one)

La Saint-Valentin…quelques jours en retard

C’est la fête de l’amour et le l’amitié et j’ai envie de vous parler de deux personnes.
Deux Valentins.

Mon plus beau cadeau de Saint-Valentin fut un téléphone reçu d’une amie. Une amie avec qui il y avait un « froid » depuis quelques temps déjà. Ça, ça arrive. Mais pas avec elle, vous comprenez, pas avec elle. Jamais eu de « froid » en 13 ans d’amitié. Je ne vais pas vous raconter les détails de cette chicanette, ce n’est pas tellement important. Simplement, elle n’a pas su s’exprimer et je n’ai pas su comprendre. Point.

C’est d’elle dont j’ai envie de vous parler. Maria. Belle Maria. Même en étant toujours éloignées l’une de l’autre, même en ayant des chemins de vie si différents, il n’y a jamais eu de distance entre nous. Aucun fossé, pas d’océan, pas même une rigole. Toujours au bout du fil, il y avait cette complicité de femmes qui définissait tout. Elle a toujours aimé que je la divertisse de mes histoires de célibataire qui-vit-dans-la-grand-ville, et j’ai toujours aimé profiter d’une incursion dans le monde du couple et de la maternité (même quand elle plaquait le téléphone à ses enfants pour qu’ils me fassent des gabou-gabou-pouette-pouette interminables auxquels je ne savais quoi répondre).

Loin est maintenant cette époque où on était dans le « 320 » du Petit Séminaire de Québec à refaire le monde. Maintenant, on essais moins de le refaire, juste l’endurer. La vie s’occupe généralement de ce genre de désillusion. Maintenant, fortes femmes, nous menons nos batailles comme nous pouvons. Avec courage, force, angoisse, peur et sensibilité.

On est parfois à des années lumières de comprendre (même un peu) les batailles des autres. Ma belle Maria m’a rappelé cela par un courriel, qu’elle m’a permis de partager avec vous. Elle m‘y parle de sa fille Rose.

« Peut-être que si je te parlais à toi, je te dirais toute ma profonde lourde et pénible peine de savoir mon enfant malade, je te dirais le poids que je sens dans ma poitrine toutes les fois qu'il faut reconsidérer les doses d'insulines car elles ne sont pas assez biens dosées, toute la peur que ma fille garde des séquelles si je ne baisse pas assez bien son taux de sucre, toute ma tristesse enfin de la savoir handicapée à vie, de ne pas pouvoir se sentir libre comme n'importe quelle petite fille. J'enrage de la savoir ainsi et j'ai le coeur si blessé. Aussi je prends comme un échec cette maladie, j’ai dont tout voulu leurs donner et la vie me rappelle encore une fois, comme si je ne l'avais pas compris, à quel point sur certaines choses on n'a aucun pouvoir. »

Si je partage avec vous ces quelques lignes, ce n’est pas pour vous faire sortir vos mouchoirs, c’est parce que c’est la Saint-Valentin.

Oui, oui. Pour la Saint-Valentin.


Et en cette Saint-Valentin, je voudrais dire à mon amie,

Que je l’aime.

jeudi 15 février 2007

Les Kinö



Kino est un mouvement de cinéastes et de vidéastes amateurs organisés en cellules dont les membres se rassemblent environ chaque mois pour diffuser leurs œuvres. (…) C'est un lieu de liberté et d'échange, un endroit où tous peuvent œuvrer à leur art, sans censure ou contraintes autres que matérielles. C’est l’occasion pour tous de s’auto botter le cul et de jouir de l'effet d'entraînement que procure la dynamique de groupe. Kino, est finalement un groupe qui par la solidarité et l'écoute mutuelle, aide chacun à évoluer dans sa démarche personnelle et à la pousser au plus haut niveau de perfection et de raffinement.

Source : Wikipedia


Après un périlleux voyage « Allô-Stop » pour Trois-Rivières, j’arrive avec un mal de dos et les pieds gelés in « beautiful downtown TR » ! Mec vient me rejoindre à L’Embuscade. On prend l’apéro, on va souper, et on réussi à arriver avec seulement 5 petites minutes de retard aux Kinö (ce qui, pour nous deux, tient du miracle). En arrivant devant le Maquisart, un jeune homme qui se grillait une cigarette, nous dit :
- Vous avez manqué votre film, il a été le premier à être pigé. Mais c’était vraiment bon !
- Non, non, non Mec. This is not happening. Fu** Fu** Fu**.

Ce n’est pas vrai que je vais rater l’occasion de me voir la face dans un film sur écran géant (c’est très narcissique, mais vous auriez fait la même chose). L’animateur s’approche de nous à notre arrivée dans la salle. On discute.
- Non, mais sérieusement, j’arrive de Montréal pour voir cela. T’as pas idée, je veux tellement voir le Kino!

Avec la solide réputation et la qualité constante du travail du réalisateur (le Mec) ajoutés à mes sourires et talents de P.R. (quelques yeux doux!), il a finalement accepté, pour la première fois dans l’histoire des Kinö, de faire rejouer un film…





Après le film, Mec va sur la scène pour jaser de son œuvre avec l’audience (et s’excuser de notre retard!). Excuses acceptées, mais il a quand même dû piger un « blame » (les réalisateurs ont alors certaines « contraintes » à respecter…)


Son prochain kinö devra comprendre les mots :
- Loup-garou
- G.I. Joe
- et lumière.

Inspirant n’est-ce pas?!
On a décidé de le faire ensemble ce Kinö. Je vous tiens au courant du dossier!

Et pour celui que j’ai finalement vu mardi soir, « Carnet de route »,

il était délicieux.

Il donnait le goût de danser, de vivre,

de partir sur un « no where » en char avec la musique dans le tapis.

Merci Mec pour ce voyage sur tes routes.

***

La Saint-Valentin?

Oui, je devais vous parler de ça aujourd’hui. Mais il y en a trop long à dire et ce qu’il y a à dire est trop important. Demain, demain…quand mes yeux seront moins embués par le vin. ;)

Là, y'a un mec qui vient de me faire couler un bain moussant avec chandelles et musique.



C’est merveilleux les blogs, mais les bains sont encore plus doux…



Li-liberté30

lundi 12 février 2007

Elle blogue enfin...



Bon. On commence par quoi. On commence comment. On commence pourquoi.

Ce n’est pas encore très clair dans ma tête. Ce le sera. Faut juste commencer. Le faire naître ce blog. On verra ensuite de quoi il aura l’air…

Comme je veux qu’il soit à mon image, faudrait que je regarde de quoi j’ai l’air.

De quoi j’ai l’air?

Je viens d’avoir trente ans. Pour l’occasion, j’ai quitté mon emploi dans le domaine de la mode vers…autre chose. Je n’ai pas encore trouvé l’Autre Chose mais je m’approche. En chemin, ma vie s’est dessinée d’aventures et de découvertes. Je me sens plus lucide, plus consciente, plus riche (vraiment juste au sens figuré!).

J’ai lu, j’ai interrogé, j’ai voyagé, j’ai observé. Tout ce qui me tombait sous la main. Je voulais aller plus loin, remplir ma tête. La famille, l’amitié, les générations, l’écologie, les arts, la physique quantique, la psychologie, l’amour, la performance, la société : tout.

Cette période aura aussi marqué la naissance de Lili-l’artiste. Faut dire qu’à travailler 50-60 heures semaine, il ne reste plus beaucoup d’énergie pour la créativité. Maintenant et pour toujours, je me promets de ne plus jamais taire cette créativité. De lui faire honneur et de lui donner l’espace qu’elle mérite. Être créatif, c’est être libre.

Il y a maintenant plus d’équilibre dans ma vie. Je suis faite de contrastes et je les accepte. Je les célèbre. Magasiner à New-York et parcourir le Mexique avec mon sac à dos. Danser sur de l’électro et me réveiller doucement avec Érik Satie. Lire Chomski et le US Weekly. Manger du confit de canard et de la poutine. Tripper Montréal et tripper ma Gaspésie. En talons hauts, en raquettes. C’est ainsi.





***
Dans ce Blog, il y aura :
  • Des idées, des rêves, des observations, des menteries, des théories, des réflexions.

  • Des bouts en français, des bouts en anglais. Comme moi. J’ai des bouts en français et des bouts en anglais. Je vous raconterai.

  • Des découvertes : des endroits, des événements, des livres, des mouvements, des gens. Car ma vie est remplie de découvertes. C’est ainsi, je ne sais pas pourquoi, c’est presque cosmique… et j’adore.
    (Jeudi dernier, j’ai fait découvrir les merveilleux Mix Sessions de la S.A.T. à un ami. Ce soir-là, j’ai fait la connaissance de Matthieu Dugal, animateur de Méchant Contraste à Télé-Quebec. Quelques jours plus tard, Matthieu me faisait découvrir le resto « Robin des Bois », la Sala Rossa, et un merveilleux groupe « Camera Obscura ». C’est souvent comme ça ma vie. Je me laisse porter au fil des événements, des rencontres et je goûte la vie. C’est ainsi.)

  • Des personnages, des héros et des zéros. Je les aime également. Et il y a beaucoup de personnages dans ma vie. Des premiers rôles, des seconds rôles, des connaissances et des inconnus. Des parents, des amis, des exs, une sœur, une meilleure amie, un psy, et tellement d’autres. Je vous raconterai aussi.

  • Quelques histoires salées et quelques vulgarités. Considérez-vous avertis.

  • Des souvenirs. Car j’aurais dû commencer mon Blog il y a longtemps. Procrastination.

  • Parfois des pseudonymes. Comme ça les personnes concernées sauront se reconnaître, et les autres sauront lire ces lignes un peu comme celles d’un roman. Celui de ma tête, qui tient parfois de la fiction.

  • De « vieux » textes. Car un an au chômage, ça donne le temps d’écrire. Et j’en ai profité, je m’en rends compte aujourd’hui, en fouillant mon ordi pour ce Blog. Des textes, des textes, des textes. Plusieurs que j’avais complètement oubliés et que je relis présentement avec bonheur. Je les partagerai avec vous (peut-être quand je n’aurai rien d’autre à dire).

    ***

    J’arrête de me regarder le nombril comme je le fais depuis tant de paragraphes, car je dois vous dire une dernière chose. Plusieurs d’entre vous, de loin ou de près, écrivez déjà les paragraphes de ma vie. Vous êtes le cœur, le moteur, l’énergie de mes aventures et réflexions. Ce blog vous appartient donc aussi. Je vous l’offre car j’ai besoin de vous dire l’importance que vous avez dans ma vie. Vous redonner.

    Merci d’être les personnages de ma « formidable aventure sur terre »…

    Allez, cliquez sur « comments »… il y a une petite case « anonyme », alors vous pouvez signer ou non… Je saurai bien vous retrouver!!