samedi 29 décembre 2007

Holiday - De St-Pierre à Montréal

On part finalement avec 4 heures de retard sur le programme. On doit se rendre au party de famille des Desrochers; à St-Léonard d’Aston. Parfois, les pneus de la vieille BMW touchent le sol. Ce sera finalement de brèves retrouvailles avec les miens, mais néanmoins agréables et nécessaires à ma santé mentale. J’ai besoin de voir les miens, comme ma belle Grenadine, Oncle Bine, Tante Mado, Tante Nicky et tante Hélène (que l'on remercie de la magnifique performance lip sync & chorégraphie de Tom Jones)...

De se sentir parmi l’histoire, la nôtre.

Oncle Jean-François, Lili, Oncle Luc, et le petit Oscar. Joli chien de sacoche de 180 livres, aux glandes salivaires fort productives mais au coeur si affectueux...

***

Ce soir, c’est les grands préparatifs. Demain, c’est New-York City. Nous sommes fébriles. On se répète qu’on ne le croit pas, que demain à pareille heure, nous serons dans la Grosse Pomme!

En attendant, je vide une valise pour en remplir une autre. On change de garde-robe, deux brassées de lavage. Mec est étendu sur mon lit regardant du coin de l’œil, perplexe, tous ces préparatifs et considérations vestimentaires très féminines.

Mais en MecTech qu’il est; il est déjà rendu sur Google Earth pour voir le toit de notre hôtel en 3D.

-« Oui mais McLeod, les jeans grises ou noires? »
***

M. Legros ne semble pas très heureux de voir encore cette foutue valise ouverte.

Allez Émile, tu sais bien que je reviens toujours...


Voilà, la valise est bouclée. Le cadran est réglé à 5am. Les petits crochets « check » s’alignent sur ma liste mentale de "choses à ne pas oublier". Ouf.

-« Bonne nuit Mec. »
-« Bonne nuit Lil. »

Demain, New-York…
If you can make it there, you can make it anywhere…

vendredi 28 décembre 2007

Holiday - De St-Nicolas à St-Pierre

Ce sera quelques jours de repos. Quelques jours de paix dans la maison aux grillons. De belles surprises, comme celle d’un souper improvisé à la maison avec ma sœur.

Mec est ravi, toute une soirée avec les Desrochers Sisters, c’est la crème!



J’aller-retour à Trois-Rivières, DareDevil au volant du JEEP, pour voir des amis, de la famille, prendre le temps de respirer au Torréfacteur. Mec et moi allons dévaliser (encore une fois) le Korvette de Gentilly à la recherche de besoins imaginaires de consommation tel qu’un jeu de Monopoly, qui nous amusa finalement toute une soirée.

jeudi 27 décembre 2007

Holiday - De Rimouski à St-Nicolas

Déjà des cernes et un teint verdâtre dessinent mon visage. Mais j’ai le cœur léger. On reprend la route, on retourne à l’ouest.

-« T’es heureux Mec? »
-« Oui, très. Et toi petite Lili? »
-« Oui, très. »

Et on se replonge dans nos scénarios et divagations de l’esprit, les kms qui s’accumulent sous la voiture.

-« Mec, est-ce que l’on est pressés de rentrer à St-Pierre? »
-« On est en vacances, on est pressés de rien chérie. »
-« Qu’est-ce que tu dirais de prendre l’apéro chez deux amis merveilleux? »
-« Sounds very good! »


Dr Deshaies et Dame Hélène.

Ce sont deux très bons amis de mon paternel, pour qui ils ont une affection particulière et tout à fait partagée. Je les connais depuis mon toupet en soleil et mon kit « Au Coton », ils m’ont vu grandir et devenir lentement celle que je suis. Des gens fabuleux avec qui il est toujours bon de discuter. Des gens sensibles, ouverts, chaleureux. On jase de musique électronique, de physique quantique et de fleurs.



Je savais bien qu'un artiste informaticien et un musicien docteur en physiologie auraient quelques atomes crochus...

Ahhh... Les douces retrouvailles avec Dame Hélène. C'est vraiment comme rentrer à la maison... C'est bon...

On en profite pour partager notre joie d'être ensemble et laisser nos voeux de bonne année sur le répondeur de Papa...!

mercredi 26 décembre 2007

Holiday - De La Pocatière à Rimouski

Le soleil brillait quand nous avons repris la route. Le paysage passe en accéléré devant mes yeux; le bord de mer, les glaces entassées, la lumière qui colore les champs enneigés de nuances bleues. Que j’aime rouler. L’intimité d’une voiture, le spectacle continu à l’extérieur, les conversations, la musique, les sourires. Dans le confort de la voiture de Mec, la « vieille dame », et en bonne compagnie; les kms s’accumulent dans l’allégresse.

Nous roulons vers Rimouski, chez Robert, le frère aîné de Mec. Ce sera la fête ce soir. Un réveillon de Noël chez les Tremblay, je salive déjà devant l’idée. Je connais pratiquement toute la famille et je les aime tant. Tous des artistes qui aiment rire et chanter; comment ne pas se sentir tout à fait dans l’ambiance des fêtes!

Comme Robert et Danielle accueille généreusement les quelques 20 membres de la famille, les invités s’installent dans la ville de Rimouski entre le chalet de Val Neigette, l’Hotel Rimouski, le sous-sol de la maison familiale; enfin, un peu partout où il y a de la place.

Nous décidons d’élire le Motel Colonial comme notre maison des prochains jours. J’ai un faible pour les motels; surtout ceux avec un mur en préfini brun. There is something soooo shaby-chic about them...













Chic Motel Colonial de Rimouski,
les complices s'installent...

Ce sera effectivement la Fête-grand-F pour les deux prochains jours. De la tourtière du Lac, du vin, la messe de minuit avec la belle Candide (qui nous a rappelé d’être sage à l’Église!), de la musique, des retrouvailles et des rencontres. Jusqu’à 5am, on rigole et on s’aime.

Échantillon photo…



Cuillières, piano, guitare, sac de cadeaux, et guitare; tout est bon pour faire de la musique...


Je retrouve ma belle Sylvie, amie et "soeur"...

Ze Mec and Ze Neveu...
(Désolée Émile; voici une très belle photo de toi)
La ligne de montage;
quand il y a 30 bouches nourrir, ça prend de la coordination!
Et finalement, voici notre hôte, et grand contre-maître en chef de la coordination du service. Poste de haute importance! Il semble d'ailleurs trouver que ses lutins sont un peu lents!

lundi 24 décembre 2007

Holiday - De St-Pierre à La Pocatière


C’est sous la pluie, avec deux heures de retard, que nous sommes partis de Saint-Pierre et avons pris la route vers La Pocatière. Trois heures de char, c’est comme aller au dépanneur. J’ai hâte de partir. Partir.
Je sais que Mom nous attend, nous espère. Je sais qu’elle aura préparé un menu 6 services, avec l’aisance de Martha Stewart. Je sais que la maison sera décorée de guirlandes de pin et boucles dorées avec finesse et charme « english country style ». Je sais que ça sentira bon, je sais que le feu crépitera, et que jouera probablement un CD de chants de Noël irlandais.
Nous y retrouverons aussi ma belle Eve qui arrivera de sa Gaspésie. J’ai hâte de la voir. McLeod aussi a hâte de la voir. Et elle a hâte de nous voir. Ce sera d’heureuses retrouvailles pour tout le monde. J’ai hâte d’arriver. Arriver.
Que la fête commence…




La Mère Noël n'aura pas oublié un enfant dans ses préparatifs!


Voilà, Loulou a maintenant son premier McLeod...!

Voici mon ravissant pyjama de Noël... Seyant, n'est-ce pas?

*****

24 décembre

7:30am. Je n'arrive pas à dormir. J'ai trop hâte que la vie et que la fête recommence. Je n'arrive plus à dormir. Seule à la table de cuisine, j'écris, et je me bourre la face de désserts.

Voilà, quelques autres centaines de km qui nous meneront vers Rimouski. Là où la mer est plus proche et où je me sens presque en Gaspésie.

Maintenant, je vous écris en direct du superbe et majestueux Motel Colonial de Rimouski. Les photos viendront sur mon prochain blog... Une bonne bouteille de vin bien entamée, mon superbe chevalier troué en ptit bonhomme dans le mini-bain, et moi, qui écris, comme d'habitude. Nous nous apprêtons à aller chez Robert pour ce qui s'annonce une longue nuit de festivités...

Et à minuit, nous amènerons la belle Candide à la messe de Noël...

****

Allez, Joyeux Noël mes amis...

Je vous embrasse.

dimanche 23 décembre 2007

Holiday - De Montréal à St-Pierre



J’ai quitté Montréal en retard pour mon bus, la valise qui roulait tant bien que mal dans la gadoue et la neige. Y’a des jours où je m’ennuis de mon auto. J’ai pleuré toute la journée. Je suis fatiguée, ça me sort par les yeux. Je tente de couper court à l’entregent du jeune homme assis à côté de moi, qui tente de me faire la conversation dans le bus.

Finalement, Terminus de Trois-Rivières. Enfin. Je veux juste m’en aller à St-Pierre, enfiler mon pyjama de Noël et fumer des cigarettes devant le feu.

« Allez McLeod, arrive » C’est pas la soirée pour me faire attendre au Terminus… J’en peux plus.

Mon chevalier troué s’amène finalement avec son habituel 15 minutes de retard. Enfin, les vacances vont vraiment commencer.
Lili, fatiguée morte, chez Stratos à Gentilly...


Nous passons le Temps des Fêtes ensemble. De ma famille, à la sienne, à New-York. C’est merveilleux d’avoir un ami comme lui quand on a pas de conjoint pour le Temps des Fêtes. Je me pratique pour l’an prochain!

Le Mec et moi avons toute une histoire. Riche de souvenirs, d’émotions et de création. Il est la personne la plus importante dans ma vie, comme je le suis dans la sienne. Un lien qui donne des forces contre l’adversité. Un lien qui produit une dose industrielle de sérotonine.

Le Mec, c’est ma maison. Là où j’entre pour me réchauffer, pour errer, et pour sourire quand ça vient plus difficile.

Samedi, on s’est trimbalé du Casse-croute, à St-Célestin, à Bécancour, chez Sandra, à l’épicerie, chez Korvette, et à la recherche d’un sapin… Une journée de char, avant une journée de char…

Nous partons dans quelques minutes pour La Pocatière. Ce soir, on fait la fête chez Mamou Loulou. Demain, on repart pour chez Robert à Rimouski. Un party chez les Tremblay, ça devrait faire un bon post de blog…

Je vous reviens sous peu, avec plein d’autres aventures…



jeudi 20 décembre 2007

Holidays!

Un dodo avant les vacances.
Un.

Yé temps n’est-ce pas?

Après le boulot, j’ai fait un détour par le comptoir Mac du La Baie.
-« Bonsoir, j’aurais besoin d’un cache-cerne »
-« Vous avez besoin d’un pinceau avec ça? »
-« Non, ça va, merci. »

Puis je suis passée par le Rona pour m’acheter une spatule à ciment.


Les vacances demain. Puis Trois-Rivières, puis La Pocatière, puis Rimouski, Québec, Trois-Rivières, Montréal, et finalement New-York city.

Bring it on Baby!

Je vous garderai au parfum, munie de ma nouvelle Canon!

D’ici là, elle vous embrasse fermement

dimanche 16 décembre 2007

Voeux de Noël à Mademoiselle


Mademoiselle, je vous fait ici mes vœux du temps des Fêtes.

Vous en avez bavé cette année. To hell and back. À toutes ces tempêtes, vous avez survécu. Même quand le grésil frappait votre visage si fort, vous avez gardé vos yeux ouverts. Il ne fallait manquer aucun moment de cette expédition.

De nouveaux horizons et d’opportunités, vous vous êtes gavée. La peur au ventre, vous avez pris l’avion. Tant de fois plié bagage, destination unknown. Goûter autre chose, juste voir si ça ne serait pas meilleur.

Mademoiselle, je salue votre courage et je célèbre le bonheur et la paix qui vous enveloppe enfin.

Ce que je vous souhaite pour l’année qui commence? Je vous souhaite l’amour Mademoiselle. Papillon inclus. Un chevalier au torse de chêne, droit et solide. Avec des bras qui vous enveloppent, et vous soulèvent. Un regard qui vous fera danser.

Je vous souhaite rien de moins Mademoiselle.
C’est votre Saison des amours.

En vrac (3)

Il y a eu

Des bières avec une Gaspésienne au Boudoir
Ma permanence au bureau
Un 48 heures à la campagne
Une brûlure de cigarette
Une virée de patin au Vieux-Port
La décoration du sapin de Noël
Une fête au Zénob
Des cernes sous les yeux

Il reste
14 dodos avant New-York

***

Dimanche après-midi. Je magasine des décorations de Noël avec l’amie Sylvie chez Korvette à Gentilly :
-Oh, ma chérie, t’as vu les pyjama de Noël en flanalette?
-Ahhhh!! Oui, oui, oui, chacun un!

***

La campagne réveille toujours la ptite femme de maison en moi. J’aime me lever le matin et aller faire un feu. Mettre un manteau de fourrure et des bottes trop grandes par-dessus mon pyjama (de Noël) pour aller chercher le journal. Faire la vaisselle de la veille en écoutant Radio-Canada. Sortir la récup.

***

Samedi soir :
-C’est quoi l’occasion?
-C’est l’anniversaire du bar.
-Ah. Et ça va être quoi comme party?
-Un souper et quelques prestations, dont la mienne. Tu m’accompagnes?
-Euf… Ok. (au pire ça fera un bon post de blog)

Je n’ai jamais vraiment aimé l’endroit. Je dois l’admettre et je sais que je ne me ferai pas d’amis en affirmant cela. C’est le quartier général du gratin intellectuel et artistique trifluvien. Un club assez sélecte. Maintenant, ça va, je passe, je connais des gens (dans ma jeune vingtaine, l’accueil était plus froid, mettons). Mais personne ne sait vraiment qui je suis. Sans exposition, sans avoir publié, ou posséder une chaise au bar depuis plus de 30 ans, je demeure d’un intérêt moyen. Je le dis à la rigolade quand même. Je préfère cela ainsi. Quoi que samedi, j’ai entendu quelqu’un chuchoter pas mal fort : c’est elle la modèle de sa dernière expo! (Dieu du ciel… Ouep, et je m’appelle Lili, et tiens toi bien, ce soir, je suis habillée).

Si je peux me permettre un instant d’humour noir, c’était le marathon des félicitations. Je me dis que toute cette complaisance ne pourrait être totalement sincère, sinon, je vous assure que tout le s’aime là dedans. Je prédis d’ailleurs un haut risque de co-sanguinité dans les prochaines années. Bon assez la mesquinerie.

Il y a des endroits comme ça où, pour se sentir bien, faut que tu viennes de là. Sinon, tu ne comprends pas la moitié des jokes. That’s just the way it is folks.


***


Vendredi soir…

Je sais. J’accuse un grave retard dans mes posts de blogue. Ça va vite. Je sais qu’on le dit tout le temps, mais c’est vrai que ça va vite. Autour de moi, et dans ma tête. Partout.

Ce matin, je débute ma journée ½ heure plus tôt que d’habitude car nous avons une journée de discussion sur un projet possible de partenariat. Je suis un peu nerveuse, nouveau milieu, nouvelle ambiance, nouvelles rencontres.

J’ai fait mes devoirs, avec l’aide indispensable de ma Miss Bretagne.
-« Très chère, est-ce que tu peux me préparer toute la documentation possible sur le meeting de demain, question que ton humble boss n’ait pas l’air d’une plouque ! Je n’ai vraiment aucune idée… We’re talking Crash Course material here…»

Rendue à Peel, je me sentais un peu plus chill.

Je me retrouve dans une maison ancêtrale de la rue Sherbrooke, sous les lustres, entourée de tapisseries enluminées et de boiseries sculptées. Ça réveille une fille. Je vois mon collègue, le Maître des Cavernes d’Ali baba. Je m’empresse d’aller le retrouver et de bénéficier de son sourire apaisant et de son calme contagieux.

La matinée se déroule en une série de discussions et d’ateliers. Je commence à avoir des fourmis dans les jambes. J’ai le cerveau plein. Comme toujours, tout en écoutant les conversations, j’observe tout; les gens, les regards, les soupirs. J’emmagasine les informations dans mon disque dur mental.

À midi, j’en avais comme assez. Miracle. Le cell sonne. C’est la bretonne.
-« Il y une journaliste du Devoir qui s’en vient dans une heure. Elle veut faire un topo sur l’expo. J’ai préparé un dossier de presse. Qu’est-ce que tu veux faire? »
-« Je t’adore. Je mange une bouchée et je m’en viens. »


Et re-deux pieds dans la re-gadoue.

À part ça, j’ai fini ma journée avec une publicité à produire en rush (last minute deal!), un dossier de carte de Noël, et une confirmation d’achat de plusieurs milliers de dollars d’espace publicitaire.

Just another Friday at the Museum.
I love it.


***

J’en profite pour rendre hommage à mes deux complices. Sans qui, j’aurai une consommation accrue de Valium. Elles sont formidables. Quand la pression monte, on se fait un mini-meeting pour jaser de ce que l’on a entendu à Languirand, ou au TJ!

Nos trois prénoms finissent en li… C’est pourquoi notre espace de travail fût joliment surnommé par l’une : L’Îlot de Lili

Et comme leur vitesse de travail, leur bonne humeur et leur indulgence en font des complices merveilleuses : elles sont devenues affectueusement, mes poulettes électriques!

Cheers ladies!

samedi 17 novembre 2007

Nitro et Glycérine

Nitro, c’est lui.
Glycérine, c’est elle.

Ma sœur, qui est (enfin) en ligne… Avec Nitro, son brillant complice artistique de toujours. Enfin, une vitrine pour voir le monde à travers leurs yeux. Regard sarcastique et perspicace qu’ils nous offrent en 2D, 3D, et BD !

C’est un regard de Québec et un de la Gaspésie. Des yeux de trentenaires sur la vie qui les entoure et leur rapport à l’art. Un rapport humble, et réaliste.

C’est vraiment avec beaucoup d’enthousiasme que je vous invite à aller voir les univers de Nitro et Glycérine

PS : Les fêtes approchent, ils offrent « Pay Pal »…

samedi 10 novembre 2007

Espèce menacée









Espèce menacée : les papillons.
Aussi connue sous le vocable

« Sex in the city-ien » comme :
zazazou.

Je parle des papillons qui naissent de la seule pensée de quelqu’un. Ça vous prend comme chaude vapeur et vous enivre quelques secondes. Un délicieux vertige. Un parfum qui vous fait tourner la tête.

Je ne parle pas des miens, mais des nôtres. N’y voyez aucune référence à ma vie amoureuse puisque de cela, je me garde bien de parler sur la blogosphère. Question d’intimité autant que d’humilité. Qu’est-ce que vous pouvez bien en avoir à cirer, right? C’est un constat général que je pose, un regard très large sur ce qui grouille autour de moi.

Je constate qu’ils se font, soit plus rares ou plus éphémères. Mal générationnel, me direz-vous. Pour avoir étudié largement la question de l’État de l’amour au 21ième siècle, je vous réponds que oui, en partie. Mais il y a des subtilités que la théorie ne peut saisir. Le ressenti quasi instinctif de quelque chose qui « se passe ». Ils sont là ces papillons, ils dansent, mais on ne semble plus tellement savoir quoi en faire.


Est-ce la mort annoncée des papillons… ?


J’ai senti souvent, au fil des années, un clair-obscur qui me paralysait. « Vos gueules les papillons, quelqu’un pourrait vous entendre ». Je me permet humblement de le dire puisque c’est un sentiment que je sais partagé par tant de mes congénères, les trentenaires, faut-il les nommer.

Dans un travail d’université récemment rédigé, j’ai tenté (encore une fois) de mieux comprendre les comportements amoureux. Sujet inépuisable, s’il en est un. Ma question de recherche était la suivante : « Comment expliquer le délai à l’engagement amoureux chez les trentenaires ».

Bien que j’ai acquis quelques notions de plus pour propulser mes neurones, encore une fois, la théorie a ses limites et ce « clair-obscur » ne se désembrouille pas sur les pages d’un livre.


Est-ce la mort annoncée des papillons… ?
J'espère que non. Nous avons plus que jamais besoin de ces jolis lépidoptères. De leurs couleurs, qui nous ramènent à l'essentiel.


Bon. C’est tout. Je ne sais même pas pourquoi je vous parle de ça ce matin. Et ce n’est même plus le matin. Peut-être est-ce parce qu’hier soir je suis allée voir « Anatomie » de José Navaz à l’Agora de la danse. Mais encore là, je ne vois aucun rapport.

Je vais aller mettre le linge dans la sécheuse.

jeudi 8 novembre 2007

Un mardi soir au CCA

Dans mon pigeonnier au boulot :





Hummm…

J’pense que je vais aller voir qu’est-ce qui se brasse au CCA. Clientèle, ambiance, installations… Les commanditaires semblent bons, VJ / DJ, et… bar ouvert !


Ça vaut la peine d’aller prendre un verre et quelques photos…

- Mc, pourrais-tu être mon plan B pour un vernissage le 6 novembre ?
- Laisse moi vérifier… (heureux à chaque opportunité d’utiliser son Blackberry) Oui Darling, tout à fait…

***

En prenant un verre de vin avant de partir :
- Lil, Quel genre de monde tu penses qu’il y aura?
-J’n’ai vraiment aucune idée! C’est mon premier « museumworld business event », mais certainement pas mon premier événement. On verra, mais on est beaux comme des cœurs, pis on a d’la jasette, t’inquiète, on aura du plaisir!





Sur René Lévesque, je regarde par les fenêtres de ce gigantesque bâtiment, gris de béton. Du monde partout, étalés sur un éclairage mauve. J’entends la résonance d’un beat techno. Mon flair était bon. Ou comme dirait V : « Ouin, ça sent bon »



À l’intérieur une (jeune) foule bigarrée, branchée. La musique est bonne, les conversations s’entremêlent dans mes oreilles, mes yeux prennent des dizaines de photos, j’avance dans cet univers méconnu – avec l’aisance d’une gazelle. J’aime ça.

Au hasard, un ami d’une autre vie.
Au hasard, une ennemie d’une autre vie.

Mc et moi échangons les observations. Lui aussi, ses yeux vont en accélérer.












Puis on a eu tout vu.
J’ai emmagasiné toutes les informations que je cherchais. Je vais me coucher. On est mardi soir après tout.

***

- Lili? J’me suis acheté un écouteur Bluetooth!
- Ahhh… Ben… c’est bien swell j’imagine!
- Et là, m’entends-tu bien? Et là? C’est parfait car je peux faire telle fonction avec (….), alors ça va faire que (…) Cool hein?!
- J’suis bien heureuse pour toi cher ami. Mais je t’interdis formellement de te promener avec ça dans l’oreille quand tu ne l’utilises pas… Ouf… et pas au volant non plus…
- Ok, alors, disons que je marche sur la rue et que je reçois un appel?
-Ah! Ben là, ça va. T’as juste l’air de te parler tout seul.


vendredi 2 novembre 2007

Lettre à un ami

Bonsoir très cher,

Comment vas-tu? J’pensais à toi cette semaine, me disant que ça faisait une éternité que l’on ne s’était pas payé la gueule de la vie ensemble. Comment te traite-elle, cette vie? J’espère que tu es bien, dans ta nouvelle casa… J’espère que ton monde est bien – ta charmante S. et tes « poulettes électriques de jumelles ». Comme elles doivent être grandes…

J’ai parfois des nouvelles de toi par Loulou. Ça me fait drôle à chaque fois. Je repense à cette époque où peu de journées passaient sans qu’il n’y ait un téléphone, un « bonne nuit ». Je repense à nos cuites-sur-carte-de-crédit, à ta prestation de Led Zeppelin à la harpe, à toutes les fois où j’ai inondé ton épaule de larmes, à toutes les fois où l’on s’est fait rire pour ne pas pleurer. Quelle époque!

De mon côté, je me suis pratiqué un petit 180 degrés vite fait. Lundi au vendredi, 9 à 5, downtown. Vestons, talons hauts, brushing. Ça change de ma vie de bohème aux quatre vents! Mais ça va bien, très bien même. Je n’ai pas replié mes ailes de Li-liberté, juste changé de cap. En fait, c’est le vent qui a changé, et c’est bon, je file à toute allure, eyes wide open.

Je pense à toi souvent. Je t’espère heureux. Tu me manques.
Il était bien ton shack à Ste-quelque-chose. Il me manque aussi.
J’le sais bien, la vie est ainsi. On a beau se dire qu’on va aller prendre un verre, le temps manque toujours à tout le monde.
Je suis heureuse pour toi mon ami.
Et dans ma tête, tous ces polaroïds sont immortels.

Embrasse les poulettes pour moi…
L

mardi 23 octobre 2007

Il y a

Il y a des hasards, des éventualités,
des circonstances, des coïncidences.
Il y a des surprises.
Il y a des dimanches, des parcs,
des heures et des amis.

vendredi 19 octobre 2007

Saint-Michel-des-Saints


Je profite de cette tribune pour diffuser cette couverture du Guide!


Nos cousins français peuvent bien penser que l'on va travailler en traîneau à chien...
C'est qui ça?
Grizzly Adams? Le Doc Mailloux?
Un psychotique ermite, high sur un trip bouffe?

Ouch!!!

***

Je profite également de cette tribune pour remercier mon amie – française – Laure, de m’avoir gentiment fait parvenir cette couverture!

« Ouais, j’suis super excitée. Ce s’ra vachement cool, le chalet, la nature! Faut y aller en 4-4, t’imagines! »

Fallait la voir aller prendre son bus cette après-midi, sac au dos, manteau « sport-nature » tout neuf!

« Ben, j’l’ai pris blanc, c’est pas très pratique mais… on m’a dit que c’était la saison de la chasse, alors, du coup, je m’suis dit, j’risque moins de me faire flinguer! »

Très chère, je te souhaite une super belle fin de semaine

à Saint-Michel-des-Saints.

samedi 13 octobre 2007

Les cavernes d'Ali Baba

Les cavernes d’Ali Baba

J’y suis allée cette semaine. Les réserves de mon musée. C’est là que repose doucement une partie de notre patrimoine. Si l’on considère que dans les salles d’exposition, 1% des collections est disposé au bénéfice de nos sens, cela laisse 99% des artefacts qui sont dorlotés et chouchoutés à 20 degrés celsius et 50% d’humidité pour les générations à venir. C’est le 99% que j’ai vu cette semaine, et c’est fabuleusement émouvant.

Sur un cintre créé sur mesure, debout se tient une robe de mariée bleue, ornée de rubans et appliqués. Un corsage tout en entonnoir, pour une taille si fine, menue. Suffit d’un peu d’imagination pour y voir la jeune mariée. Pour y voir les heures de coutures et broderies qu’elle y a mise. De cela, il y plus de 200 ans…

Un grand tiroir s’étire sous mes yeux. Sous un voile blanc repose un habit pour homme datant de 1775. Les broderies m’hypnotisent. Je m’émeus devant tant de détails, de motifs savamment agencés. Je me sens soudainement très poche dans mes vêtements Made in Bangladesh.

Derrière moi, se trouve un mur de ceintures fléchées. En petite sardines, toutes enroulées et couvertes d’un plastique qui nous laisse apprécier les différents tressés. Pas deux identiques, uniques dans leur motif, largeur, matière. Je suis obnubilée. Je n’entends plus la voix de celle qui raconte leur histoire. J’imagine les mains de l’artisan. Le rythme du mouvement des doigts.

Puis dans une autre réserve, il y a les peintures. Plein, plein, plein de peintures. Elles sont accrochées sur d’immenses grillages de métal, comme des murs que l’on tire sur roulettes, dans cette immense pièce de béton. L’anachronisme est frappant. Toutes ces peintures encadrées de dorures sculptées, posées sur ces grillages. Le bruit du métal qui roule sur le plancher me fait l’effet du rideau qui se lève au théâtre.

Je souris en voyant un Trois-Rivières d’acrylique que je n’aurais pas reconnu. Ma tête a oublié le nom de l’artiste. Comme tant d’autres choses. Je repense au documentaire que j’ai regardé cette semaine. On y parlait de rares cas d’autisme où les gens n’avaient pas la capacité d’oublier. En revoyant dans ma tête cette visite des cavernes d’Ali Baba, je sais avoir fait une magnifique promenade dans la machine à remonter le temps. Dans la mémoire…



Enfin, un jour je vous parlerai des réserves de fourrure, de céramique, de livre rare, d’estampe, de jouet.

Et quand j’en saurai un peu plus, je vous écrirai sur la philosophie muséale… Passionnant d’écouter quelqu’un vous parler de cela. Fascinant.

Lorsqu’une chaise arrive dans un musée, plus personne ne peut désormais poser son postérieur sur elle. Dénaturée de sa fonction. Détrônée…!!

Allez, je vous laisse cogiter là-dessus.

Je m’enferme pour la fin de semaine. Étude. Rédac. Ménage.
Étude. Rédac. Ménage.
Étude. Rédac. Ménage.
Étude. Rédac. Ménage…

lundi 8 octobre 2007

Actions de Ô Grace...



Art. Rêve. Défi. Amour. Carrière. Deuil. Amitié. Famille. Comportement. Création. Psychologie. Humour…


4 jours
avec ma sœur
Ça n’a
pas de prix…



















































***

Notre drogue de la fin de semaine:
Un autre bijou signé HBO




Un mélange complètement éclaté de 6' Under, de Little Miss Sunshine, de Saving Grace (ze movie), avec tout l'humour très noir d'Arrested Development...





Une veuve qui démarre une "Fakery", front pour une autre entreprise, un comptable et conseiller municipal complètement high, une voisine obsessive, un beau-frère qui veut devenir rabin pour éviter d'être drafté en Irak, un enfant qui mord, un gangster et quelques autres...



***
Bon, faudra bien faire le ménage...
Un jour...


samedi 6 octobre 2007

Juste un petit samedi matin

Ce petit matin, je le passe doucement avec ma soeur... On éternise le temps et nos cafés... On flâne aux harmonies d'Érik Satie...

"Eve, c'est fou tout ce que je serais supposée être en train de faire présentement, et que visiblement je ne fais pas... J'pense que c'est ça que je devrais mettre sur mon blog tantôt...
-Mon lavage,
-Ma vaisselle,
-Un travail de rédac,
-Voir une amie qui veut me parler de son projet,
-Le ménage de l'appart,
-L'épicerie
... et j'en passe... et je suis là à végéter sur le divan ... à têter mon café ...

Tu vois, j'suis même pas en train d'écrire ce que je devrais être en train de faire..."

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J'ai appris hier soir que mon grand-père paternel, Murray, à 16 ans, avait fait le tour du Nouveau-Brunswick à vélo, aussi, j'ai appris qu'il avait travaillé dans un cirque.

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La nouvelle coupe de cheveux de Louis-Josée Houde ressemble étrangement à celle de Guy A Lepage.

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"L'Illiade" au TNM est sold out ce soir.
On ne sait plus quoi faire de notre samedi soir.

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Bon, je commence par quoi?

Hummm... C'est samedi, il pleut des cordes, Eve dessine, mon café est fini...
Une sieste?
une sieste...

dimanche 30 septembre 2007

"Don't worry, be Zappy!"



(Extrait de journal)

Autummmmn. The air is crisp. Sitting outside, sun in my face, I can feel my cheeks getting pinker.

A fly just landed on my lap. Mmmm. I wonder if she knows her days are counted. I won’t tell her.

Noise just came disturbing my peace. I know they are gunshots. I know it’s duck hunting season. I think the ducks should be able to shoot back. Otherwise, it’s not really a fair duel.

As the air is changing its perfume, nature is changing outfits. I look around. Taking a moment to stand still. I’ll close my eyes and rest a little.


Jeudi 16:45

Après une misérable journée due à des bugs informatiques et une fatigue extrême, je pars du centre-ville (au volant de ma F1) pour la gare de bus, en direction de Trois-Rivières, pour un party décrochage électro. J’ai 9 minutes pour faire le départ. L’habitude et l’expérience m’ont permis d’avoir le temps de fumer une cigarette, avant de finalement m’évanouir sur un siège. Le bus est mon Pit Stop. Ma station de ravitaillement en sommeil manqué. Zzzzz.

19 :00
Mom m’attend doucement, assise à la gare, absorbée par son Éric-Emmanuel Schmidt. Comme c’est bon de la voir.
-As-tu le temps que l’on prenne un petit vino avant le party ma belle chérie?
- On va le prendre le temps Maman.

Nous nous sommes quittées un expresso court et trois verres de vin plus tard. Le temps que je me métamorphose à la salle de bain du Charlot – du chemisier-pantalon velours aux Jeans-Cami - j’étais prête pour faire la fête! Avec un mince 2 hres de retard!




Galerie d'art l'Appart, Trois-Rivières

Quelle soirée ce fût. Plusieurs surprises, plusieurs rencontres, plusieurs verres. Je constate à mon grand étonnement avoir un genre de notoriété à Trois-Rivières. Enfin, je devrais dire que mon cercle de connaissance s’agrandit. J’ai eu la chance de rencontrer plusieurs personnes m’ayant abordé d’un « Aille c’est toi Lili?! » ou d’un « C’est toi la modèle? », même un « J’adore ton blog! ». J’aime tellement rencontrer des gens. Comme dirait mon cher nouveau patron « cela rempli mon cœur d’allégresse! »

J’ai rencontré une très gentille Marie-Eve, jeune photographe aux yeux pétillants. Un DJ-poète sur le 220w avec un sourire inoubliable. Même si je n’ai pas eu la chance de lui parler plus longuement, j’ai finalement rencontré un metteur en scène dont le travail est, selon mes sources, remarquable. Tant d’autres rencontres, dont certaines que je garde pour moi, ne vous en déplaisent, chers lecteurs!

Les images qui restent après une soirée comme celle-là sont si précieuses. Elles nous reviennent comme des polaroïds. Des doses de bonheur.

Les jours qui suivirent ne manquèrent pas d’ajouter à cet album. L’histoire se termina cette nuit, vers 1:15, à notre arrivée à Montréal, chez Zappy Pizzeria. C’est devant un cheese, un demi-litre de « vin » maison et au son du karaoké qui sévissait dans la pièce d’à côté, que nous avons levés nos verres à la très belle maxime écrite sur nos napperons :


« Don’t worry, be Zappy! »

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« EnchevÊtrée »
Acrylique sur toile.

McLeod


La Muse aimerait remercier l’Artiste.
De ce que cette oeuvre lui fait voir, revoir, vivre et revivre.
Milestone.




jeudi 20 septembre 2007

The Great Escape


Émile s’est sauvé.

À mon retour du boulot, il ne miaulait pas en m’entendant monter les marches. Il n’avait pas le nez dans la porte quand je l’ai ouverte. Something was wrong.

Tout de suite, j’ai vu le moustiquaire de la fenêtre de cuisine qui pendait. Tout de suite, j’ai compris. Un autre chat est monté sur la galerie de mon 3ième étage et mon Émile a sauté un plomb – très sociable le matou.

J’ai arpenté ma ruelle. Espérant que le son de ma voix provoque quelque chose.

Nada. Niet.

J’ai trouvé au moins 8 chats. Mais pas Émile. Nulle part.

Assise sur la galerie, je scrute. J’écoute. J’attends.
Je ne sais pas quoi faire d’autre.

« Allez le gros. Assez niaisé. Viens, qu’on se fasse une grosse cuillère sur le divan. Viens t’en Émile. »

dimanche 16 septembre 2007

F1

Je suis au volant d’une F1. Pas de blague.

J’ai toujours aimé la vitesse – mais là, c’est qu’il y a pas mal de trafic en plus.

Angle mort, 3ième, 4ième, 5ième, décompresse, break, change de voie, accélère, oh, non 4ième, 3ième, angle mort, clutch, à fond les moteurs…

Ce fût mon rythme des dernières semaines.
F1.

Je me rappelle avoir répondu récemment à quelqu’un qui s’interrogeait sur mes absences parfois prolongées sur mon blog :
-D’habitude quand il n’y a pas de post, c’est que je ne vais pas bien!

C’est faux, ou en tout cas, pas toujours vrai. Ça va très bien. (dans ma F1)

Je viens de commencer un super boulot lundi dernier. Tout en terminant un super contrat le soir (lire chaque soir de cette semaine). Mais ça va bien. Vraiment bien. Après le glamourous-fashion-world, me voici dans l’Histoire, dans l’héritage, dans le cœur. Substance, ô substance.

Pour les prochains mois, je travaillerai aux communications d’un important Musée montréalais. Si vous me permettez, humblement, juste un instant de me péter une bretelle (voyez, juste une bretelle), pour le deuxième plus important Musée de Montréal. Hihihi! Ok. J’arrête!

C’est tout drôle de revivre au calendrier de la majorité. Le rythme des cadrans, des dimanches soirs, des lunchs et du repassage. De plus, je travaille en plein centre-ville. Ça grouille, ayayaye. Ça change de mon seul collègue des derniers mois, Émile. Mais c’est beau, c’est bon. Je sors fumer une clope dehors et en 7 minutes, c’est complètement mental les scénarios se déroulant devant mes yeux. Les voitures, les conversations, les gens, les attitudes. Un ptit concentré d’échantillons humains.

***

Parlant d’échantillons humains.
La vie. Comme elle est belle parfois, surtout quand elle arrive en surprise. J’ai eu de la sublime visite vendredi soir. Deux belles amies de Québec. Ma Bru, fidèle amie depuis presque 15 ans… Et puis comme la vie elle est belle quand elle est improvisée, elles sont restées pour une bouffe gargantuesque samedi soir. Et puis, vu que je suis très chanceuse dans la vie, y’avait même, ce soir là, à Montréal, un superbe éclopé qui avait l’goût de belles rencontres et de divines conversations. C’est juste comme ça la vie parfois.

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Je crois avoir mentionné quelque chose comme du repassage, moi...
Allez Li-liberté... Grouille...

lundi 3 septembre 2007

Quelques aventures Li-libertiennes

Suis à Trois-Rivières.
Pour rien.
Un malentendu pour un rendez-vous d’affaires.

Suis quand même à Trois-Rivières pour rien. Temps et argent qui me sont présentement très précieux.

-Qu’est-ce que tu fais à TR?
-Don’t ask. Et je dois retourner à Montréal demain.
-Demain?
-Oui, deux party. Pas un, deux, où j’ai très envie d’être!
-Quel genre de party?
-Une pendaison de crémaillère et un anniversaire très spécial… C’est dans un gros club, guest list and VIP room included.
-T’es ben chanceuse… J’connais pas ça…
-Ouais, j’ai hâte… Mais tu sais quand t’en a vu un, tu les as tous vus. Et j’en ai vu un, pis deux, pis trente.

Anyway, je renoue avec une autre vie, l’espace d’une soirée, celle des folies alcoolisées, du glamour, de la démesure, et du beautiful people

-J’veux y aller.
-Ben, suis moi!


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Il y a les fêtes et les cocktails, mais ce qu’un décor, prétexte aux retrouvailles, au contact humain, aux liens qui durent. Celles des amitiés, retrouvées, nourries, « maturées ». Je prends une grande respiration. Tant de gens merveilleux dans la même pièce. Tant d’histoire, de chemins, de bagages.




Et le grand Mc, que je regarde du coin de l’œil, se faufiler dans cette nouvelle faune avec l’aisance d’une gazelle… Il ne finira pas de m’étonner.

Et ben dis donc, il sourit en plus!


***

Je ne sais plus comment ni pourquoi mais par un dimanche soir qui tanguait déjà pas mal – je me suis retrouvée sur une croisière…


Avec de merveilleux marins de la houle et des belles brises…

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ConversationS ProfessionnelleS impliquant une bonne douzaine d’intervenants sur une période d’une semaine.

-Mais si on le fait passer par le DVD jusqu’à la DV, puis à l’ordi? En supposant avoir un output USB?
-Ouais ça pourrait marcher…
-Non, ça ne marche pas, on va décrypter d’abord, le numériser, puis le réessayer… Par le DVD, la Mini-DV, le software…
-À moins que l’on trouve une télé avec un output qui ne changera pas le signal.
- Shit, j’ne comprends pas, ça ne me prend juste des AVI, me semble, ça ne peut pas être compliqué…
-Essais avec un combiné DVD/VHS, comme ça le signal sera capté par le VHS et non encrypté, mais tu perds de la qualité.
-Peut-être avec Cam Recorder, mais tu perdras de la résolution… Peut-être avec MacTheRepel, pis tu trouves un logiciel de conversion PC. Ou bien tu les auras en .DV que tu devrais pouvoir ouvrir avec Première, sinon en .Mp4. Faudrait voir.

*&?%$#%?&*()*&?%$#
(Sois zen… Sois zen.)

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Histoire d’une conférencette.

Je le divulgue non-humblement, j’ai prononcé une conférence vendredi dernier, sur mon parcours professionnel. Que je ne croyais pas si riche - un ptit fond de judéo-christinianisme, je suppose. J’ai beaucoup appris de mes choix, mes décisions. J’ai pris le temps d’y réfléchir, sûrement car ils m’ont généralement coûté cher. J’en ai tiré quelques leçons que je peux avec conviction transmettre aux autres.

Une classe de 25 immigrants de tous âges et origines. Des histoires merveilleuses, riches, prenantes.

C’est moi qui ai tant appris.
Sur moi, sur les autres, sur la vie et les épreuves, les réussites et la patience.

-Merci beaucoup Madame. Vous savez, c’est vrai qu’il faut croire en soi. Vous en êtes la preuve. Comment gérez-vous la peur? N’avez-vous pas peur?
-Oui, souvent. Mais juste pas assez pour m’arrêter.

-Vous avez une énergie qui est hors du commun. Vous avez un parcours riche et inspirant. Vous vous exprimez si bien et avez tant d’enthousiasme.
-Je ne suis pas toujours de belle humeur comme ça, vous savez! Surtout pas le matin. Mais je suis si chanceuse de pouvoir venir jaser avec vous... Ce matin, c’est le monde que je rencontre! C’est vous qui me motivez!

-J’aimerais me lancer en affaires mais je ne peux m’exprimer avec autant d’aisance que vous, je commence à apprendre le français!
-Le sourire et l’humilité sont des qualités universelles. Je constate que vous possedez les deux...


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Devant moi, alors que je vous écris ces lignes, un jeune homme est tout aussi concentré que moi sur ses écrits.
Un homme, un minuscule calepin et un verre de rousse.
Toutes ses pensées dans l’encre qui coule de sa plume.
Une saignée.

Toutes mes pensées entre mes doigts qui dansent sur mon clavier.
Ma tête sur un blog.