mercredi 28 mars 2007

Réseau Contact... et autre contact

J'avais envie de vous écrire quelque chose de plus léger que mes deux derniers post. Juste pour vous faire sourire un peu!

Je commence par vous offrir quelques perles de "Réseau Contact"... Notez que ce sont des transcriptions intégrales, aucune retouche ni correction...

- Mes buts dans la vie sont deja embrancher, je travaille comme vendeur de voiture neuf chez Hyundai..alors avis aux interesser..penser au prix du gaz...;)...alors voyer avec mon âge (20 ans) et la job que je fais je suis tres content. Je réussi bien et ses sa l'important.

-Je suis (JE).. Je suis probablement trop beau et trop cultive pour toi mais tu peux toujours t"essayer... <>… Je suis le genre de personne dont tout le monde parle.

-j aime musique ballade cuisine d europe animeaux jardin danse sport concert humour suis calme surtout tres modere temperant accrobacie jeu.

-Je veut rien serieuse pour l'instant, mes ont savent j'amais... ...:)

-5'11"Grand,cherche femme sans gosses ni gosses,pas un playboy mais tout le reste en mieux,lunettes minces, 200lbs,doux et cajoleur tres chatouilleux. Pofessionnel,ambitieux,observateur,polyvalent, du moteur d'auto au chips en passant par la programmation.

-J'evite le cinema. On connait le bon, le mechant, le bon vas battre le mechan. C'est tres ennuyant, meme avec l'eau de rose a l'americaine. Si tu est comme les autres et que tu aime le cinemas et bien je peu m'emerder un peu pour toi.

Vous en avez assez? Découragés? Moi aussi, mais j'en ai encore quelques pages... J'vous ferai sourire de temps en temps!


***

Comment avoir l'air épaisse ou être bitch....

Il y a deux semaines, alors que je fumais une cigarette devant le Boudoir, un autre fumeur exilé engage la conversation. Bla bla, small talk.
-Est-ce qu je peux avoir ton numéro, me demande t'il.
-Ah, euh, oui-oui.

La vérité est qu'à la deuxième phrase il m'avait déjà éteinte en me disant:
-Ah, ben, ça fait deux mois que je suis célibataire, alors je suis, comme on dit, de retour sur le marché!

Le marché... Ouch.

Je me disais, bof, il n'appelera peut-être pas, si oui, bien j'ai juste à pas répondre, et bof, peut-être que j'aurai envie d'aller prendre une bière avec lui.

Il a attendu le traditionnel 4 jours et me laissa un message sur mon répondeur . Je n'ai pas rappelé. Je me trouvais un peu bête, mais j'ai pensé à ceux qui ne m'ont jamais rappelé. C'est contre ma nature, mais je me disais, bof, soit donc "bête" Lili, pour une fois. C'est Montréal, tu le reverra peut-être l'année prochaine sur Mont-Royal, if so...

Ben non, j'ai eu l'air épaisse, alors que tranquillement assise sur un banc de parc du Plateau, dimanche dernier, j'entends "Lili?".
-"Ah, ben, haa, euh, ben, ouf, quelle coincidence hein? Salut Marc!"

Pas offusqué du tout de mon non-retour d'appel, il s'assoit avec moi. Puis marche avec moi. Puis en m'entendant dire que j'allais étudier au Boudoir, me dit, "ah, ben je vais aller prendre une bière avec toi!"
...
Je m'excuse, c'est contraire à ma nature, mais je l'ai semé dans une librairie de St-Denis.

Li-bitch.

mardi 27 mars 2007

Élections...

Voilà, un vent de « changement » qui vient de balayer le Québec et prendre tout le monde par surprise. La montée de la droite aux Etats-Unis, au Canada, vient de se confirmer au Québec. Aussi bien vous le dire tout de suite, j’en suis profondément déçue. Presque outragée. Personnellement, je savais avoir « perdu mes élections » en apposant mon p’tit X, mais j’étais en paix avec ça, c’est l’exercice démocratique.

Ce fût des élections enivrantes. Même si j’en avais ras-le-bol de la couverture médiatique qui tenait, selon moi, parfois du Écho Vedettes, personne n’est resté indifférent de ce qui se passait sur la scène politique. Pour une fois que l’on y pense un peu. Alors, on a parlé d’orientation sexuelle, de changement de couleur du logo du PQ, du livre de recette de Jean Charest, du gros snobisme Montréalais et des gau-gauches du Plateau, du viaduc de la Concorde, du « lapsus » divisible\indivisible et de tant d’autres choses qui seraient susceptibles de nous éloigner de l’essence même d’une campagne électorale. C’est plus facile à digérer que de parler de plateformes, de vrais chiffres, d’environnement, de culture, d’identité.

Alors les québécois frileux ont opté pour la continuité du gouvernement actuel, d’autres ont choisi l’idée du changement « réaliste et concret » (ou simple et vide), plusieurs ont crucifié un chef, d’autres ne se reconnaissait plus dans son parti. Je crois que la donnée intéressante est qu’il y a eu des péquistes qui ont voté ADQ, des libéraux qui ont voté ADQ, des Adéquistes qui ont voté adéquiste, des péquistes qui ont voté Solidaire et Vert, des libéraux qui ont voté PQ.

Et cette grosse soupe d’images, de faux débats, de désillusions politiques nous donne ce matin, un bouillon de gouvernement centre-droite minoritaire, avec des petits bouts de nouilles dans une opposition de droite et la gauche au back bencher en guise de minuscules petits morceaux de poulet.

Une bonne Lipton claire et insipide.
Bon appétit.

Li-ditorial

Et vous, que pensez-vous des résultats? Allez, on y va de nos analyses de salon, on peut se le permettre, c'est juste un blog!

(MJ, Biquette, cette tribune est pour toi!! ;) )

Et j’ai hâte de voir ce que la Belgique pense de tout cela!


***

Élections (the inside look)

J’ai travaillé hier à la journée des élections comme secrétaire de pôle. J’ai adoré ma journée, malgré être restée assise pendant 13 heures dans un gymnase d’école. Mais il y a un buzz, une énergie dans l’événement qui est fort intéressante. Tout le décorum de la chose, les procédures, les règles de l’art respectées dans la plus pure tradition. Cela se traduisant bien évidement par un océan de formulaires, de scellés, d’initiales, d’attestations, de serments. Flabergastant.

Ici c’est moi qui parle, après avoir relu mon « Manuel à l’intention des scrutateurs et secrétaires » afin de calmer ma co-équipière qui semblait franchement désemparée de tout se blabla légal. Il n’y a aucune exagération dans les termes.

-Mmmm. Non, je crois que je dois inscrire cela dans le registre du scrutin après avoir reçu sa DGE-55, puis on la dépose dans l’ENV-714 avec le scellé DGE-74.01.
-Est-ce que c’est moi qui signe?
-Tu signes d’abord, je signe ensuite et on peut inviter les représentants à attester.
-Mais le talon souche?
-Il va dans l’ENV-718, à part, avec les DGE-50 et 50.1
-On le met dans l’urne?
-Non, dans l’ENV-70.2, avec le scellé 70.4 et on en apporte une copie au PRIMO et une aux représentants, mais juste après avoir fait notre DGE-76.2.
-Aaaaahhhhh.

Heureusement, ma journée fût égaillée par Jean-Luc, étudiant en réfrigération et Linda, nouvelle retraitée, mes co-équipiers forts sympathiques. Dès les premières minutes, on savait que l’on aurait du plaisir ensemble. On a pris le parti du rire! On a ri avec les électeurs, les candidats, les PRIMO (nos genres de boss qui en étaient tous à leur première expérience), mais pas beaucoup avec les gens des autres table de vote, je crois qu’ils trouvaient que l’on avait un peu trop de plaisir.

Treize heures plus tard, les deux yeux dans le même trou et le teint vert (mis en valeur par les néons au plafond!), j’ai adoré ma journée. J’ai beaucoup appris et je suis fort heureuse de cette expérience…malgré les résultats électoraux.

Salutations sincères à Jean-Luc et Linda…

samedi 24 mars 2007

Feelin' low

- Ça ne va pas?

- Non, ce matin, ça ne va pas. J’ai mal dormi. À 4 :15am, je fumais trop de cigarettes devant mon écran d’ordi. À la recherche de je-ne-sais-quoi. Quelque chose pour m’endormir, m’anesthésier. Aussitôt recouchée, des scénarios impossibles d’angoisse, d’humiliation et de fuite se jouaient de mes rêves et de mon repos.

- Pourtant, j’étais là, dans ton lit, à ton réveil? Je ronronnais très fort et te mordillais le menton pour te souligner que nous étions si bien dans ce moment de grâce matinal. Dans le soleil qui traverse le puit de lumière au dessus de nos têtes. C’est toi qui a choisi de te lever de l’autre côté du lit.

- Je sais bien que tu es là, cher Émile. Petit lion. Et de te sentir te blottir contre moi, fort fort, était doux. Mais ma tête l’a oublié alors que j’enfilais mon pyjama et mettais mes lunettes en constatant qu’il était si tard. Toi aussi tu l’as oublié, aussitôt ton bol de bouffe en vue. Fais pas ton romantico-mocheton avec moi. J’ai vu neigé.

- Tu es vraiment d’humeur exécrable maîtresse. C’est samedi, il fait chaud, ça sent le printemps! Tu as devant toi la Presse et un café au lait! Ne vois-tu pas le soleil qui brille dehors?

- Non, mon gros. Je vois des heures d’étude devant moi, la vaisselle sur le comptoir et les millions de petits rouleaux de poils qui ornent notre plancher. Est-ce que je peux te passer l’aspirateur directement sur le dos Émile? Ça sauvera du temps. Peut-être pourrais-tu la passer toi-même? Il y a par terre 15% de graines et poussière et 80% de ta fourrure (5% d’indécis). Mais non, je sais ce n’est pas ta job. …C’est facile de parler de soleil et de printemps.

- Don’t play smart ass with me. C’est facile de me parler de vaisselle et d’études. Et si tu avouais ce qui te dérange vraiment ce matin?

- Je ne sais pas Émile, je ne sais pas. Tout. Moi. Dans mon désordre, ma procrastination, dans mes illusions. Dans de faux espoirs entretenus par mes faiblesses, dans ma fatigue de vivre, dans mes obsessions futiles. Je me dérange.

- Euh. C’est tout?

- Non très cher, ce n’est pas tout. Tu voulais savoir, et bien reste couché là, en « poule » à me regarder et faire semblant de m'écouter. Ce n’est pas tout… Je me sens seule.

- Mais tu n’es pas seule Bella.

- Ne me sert pas ça. Oui, oui, je sais, je ne suis pas seule, ni bête. J’ai plein d’amis, une famille merveilleuse, un « Phoénix » qui m’accompagne. Mais je te parle de tout-de-suite, là, maintenant, dans mon grand 6 ½, je me sens seule. Je m’ennuis de plein de gens, de lieux et de temps passés. Ma meilleure amie, ma Gaspésie, mon ex, mon grand-père Murray, New-York, la maison ambre et ses jours heureux, mes amis du Nouveau-Brunswick, Fred, et je m’ennuis d’être ici, seule à repenser à tout cela. Tout ce que je n’ai pas, tout ce que je ne peux me permettre, tout ce que je voudrais supprimer de ma vie par une simple touche « delete ». Est-ce que tu en as assez? Voudrais-tu que je continue, car je t’assure, la liste est longue.

- Zzzzzzzzzzzzzzz

- Great. Merci Émile pour ces huit minutes de thérapie. Même toi tu dors maintenant. Viens, tasse toi un peu, fais moi une place, fais moi une grosse cuillère serrée, ronronne s’il te plait. Peut-être qu’en me réveillant, pour la seconde fois, ce sera le printemps.

mercredi 21 mars 2007

Bloguer ou ne pas bloguer

Hier soir, j’ai retiré un post de mon Blog. C’est la première fois que je faisais cela. Cet après-midi, j’y repense encore. Je m’interroge sur « l’éthique du Blog ». Je m’interroge sur les raisons pour lesquelles j’ai retiré ce texte.

Ais-je eu peur de mes mots? Pourtant, ils sont miens, c’est mon opinion, mon regard sur une question pertinente (« L’art de tirer sa révérence en amour »). J’ai eu peur, je crois. Pourtant, le blog, n’est-ce pas là notre voix libre et publique?

En lançant un blog, n’acceptons-nous pas de laisser aller de notre intimité? Car un blog, c’est un faux-anonymat. On se permet de lancer des phrases dans l’infini virtuel s’y croyant anonyme, minuscule particule d’un océan d’information. Cet état d’esprit est probablement nécessaire pour s’exprimer librement. Pourtant, parfois, on ne peut s’empêcher de penser à qui nous lira.

Un ami me disait hier soir, « Faut faire attention avec les blogs. Réfléchir à ce que l’on divulgue. Au fond, c’est l’intérêt qu’un texte peut susciter qui est important. »

D’accord mais est-ce que l’intérêt, si c’est en partie l’essence des textes de blog, ne doit-il pas alors primer sur la peur de laisser aller de son « jardin secret »? À l’inverse, faut-il consciemment se censurer? Est-ce que la censure ne va pas elle-même contre la nature d’un blog? Car intéressant, il était mon texte!

Je m’interroge.
Je n’en sais rien.
Qu’en pensez-vous?

Li-liberté


André A. : Toi, homme de toutes les générations, j’aimerais bien savoir ce que tu penses de toute cette réalité-faussement-virtuelle! ;)

mardi 20 mars 2007

?%#U?&%(*&?&$#DU%$@-)$$#@

Alors que j’arrivais finalement à me concentrer sur des lectures que j’ai à faire, le cell sonne…

-« Allo »

-« Est-ce que je peux parler à Madame Lili Desrochers? »

-« Elle-même »


-« Bonjour Madame Lili Desrochers, ici ??? de la Banque Machin. »

-« (salament) Oui? »

-« Comme vous êtes une cliente privilégiée de la Banque Machin (?), nous sommes fiers de vous offrir une protection contre accidents payée par la Banque Machin pendant les deux premiers mois…

Je lui laisse faire son boniment pendant quelques minutes, par compassion, m’imaginant être pognée dans un centre d’appels 35 heures semaine.

-« … En plus de 27 000 $, lors d’une hospitalisation aux États-Unis, Madame Lili Desrochers, 400 $ par jour pour….. »

Zzzzzz

-« Euff, excusez moi, excusez, excus… EXCUSER MOI. Je vous arrête là, je ne pense pas voyager bientôt, si c’est le cas, je vous rappellerai »

-« Mais comme vous pouvez aussi bénéficier des autres avantages, vous allez recevoir dans quelques jours vote police d’assurance, payée par … … et si vous ne désirez pas bénéficier… n’hésitez pas à nous rappeler pour annuler… »

-« Et après les deux mois Madame Banque Machin, c’est combien? »

-« Vous avez un conjoint? des enfants? »

-« Non Madame »

-« Alors vous êtes seule? »

-« (salament) Ça doit être ça, oui. »

-« Ce sera 27, 95$ par mois. Je vais maintenant vous transférer à mon superviseur pour vos renseignements personnels. »

-« Non merci, je ne la veux pas. »

-« Je ne comprends pas Madame Lili Desrochers »

-« Je ne veux pas l’assurance. »

-« Je vais vous transférer à mon superviseur. »

-« NON. JE NE LA VEUX PAAAAAAS. »

-« Merci beaucoup Madame Lili Desrochers de faire affaire avec la Banque Machin »


...

Grrrrr.
Je crois que je vais aller regarder un épisode de "Taken" pour me détendre...

;)

samedi 17 mars 2007




De par ma fenêtre, je regarde les flocons qui inondent le ciel. Ils ne tombent pas, ils dansent. Peut-être s’amusent-ils eux aussi. Ils vont doucement dans toutes les directions, prenant l’espace pour un terrain de jeu. Je suis hypnotisée par le spectacle.


Eve me demandait hier soir d’où provenait ce curieux objet dans mon décor.

-« As-tu gardé cela de ta dernière job? »
-« En fait c’est Jonathan qui m’est arrivé avec ça quelques semaines après ma démission. Quand j’ai vu cela, j’ai tellement ri que j’ai décidé de le mettre bien en évidence. To remember, with a hint of irony. Maintenant il orne le plus beau bureau que je n’aie jamais eu!»




Quand je regarde de par ma fenêtre, la neige qui tombe, je me rappelle mon cubicule avec ses panneaux de Tweed ou encore mon autre bureau, celui où je manquais d’air sous les montagnes d’échantillons de vêtements et les cossins promo. Maintenant de mon bureau, derrière mon portable, je peux voir la vie qui va. Le monde qui tourne.


Et quand j’ai peur de na pas être à la bonne place, je recule ma chaise et je relis le nom inscrit sur cette « insigne ». Je sais que je suis exactement où je devrais être. Je crois que j’ai été promue. Il est ici mon laboratoire.


vendredi 16 mars 2007


Je ris. Je m’amuse. Je crée. Je rêve. Je voyage.
Je respire. Je termine.
Je croîs. Je comprends. Je débute.


Eve est à Montréal. On s’amuse toujours Eve et moi.
Ma grande sœur. Mon « âme-sœur ».
Cette semaine, il y a eu le théâtre, le FIFA, le Boudoir, la biblio, et des films, et de longues jasettes et beaucoup de cigarettes.

Cheers Sis.


mardi 13 mars 2007

Bits and pieces


Puisque je n'arrive pas à dormir, aussi bien écrire...
Je devrais être couchée depuis longtemps.
Mais je ne ressens aucune fatigue.
Eyes wide open...



Voici donc quelques aventures en vrac...




Louise-ma-conteuse-de-mère

J'étais heureuse de voir son spectacle samedi. Surtout que c'était pour les enfants. C'est plus magique! Je me suis assise seule, tout en haut des gradins d'une jolie salle de spectacle de St-Jean-Port-Joli. Parfois je la prenais en photo, parfois je l'écoutais, parfois je la regardais. Comme elle est bien sur scène. Je la connais depuis un moment, je sais. Et en même temps, ça me fait tout drôle de la voir jouer.


Je la revois me servir un café ce matin, et faire le jeu des huit erreurs, et nous faire une tarte (à 10am), trois heures avant son spectacle.

Thanks Mom.


***

Conversation d'Eve et Lili, entre quelque part et Montréal:


-"Lili, je dois avouer quelque chose. Ça me tracasse. J'ai enlevé mon anneau de nez pour mon entrevue de job. J'ai quand même un peu l'impression de me trahir!"

-"Ben, j'pense que tu étais quand même mieux... pour une job dans la fonction publique fédérale."
...
-"Toi, as-tu enle vé ta boucle de nombril pour ton entrevue?!"

-"J'ai pas eu le choix... j'avais un gilet bedaine"



***


Place-des-arts, dimanche après-midi

Après avoir passé de longues minutes à choisir leurs films pour le FIFA, Eve et Lili attendent en ligne à la billeterie. Une dame d'un certain âge s'approche d'elles...

-"Aimeriez-vous aller voir la pièce "Là" qui commence dans quelques minutes ici, au Théâtre Jean-Duceppe? Ce sont les billets de ma belle-soeur et mon beau-frère qui sont très grippés et très âgés. Enfn, je me disais que deux belles jeunes filles comme vous, ça devait aimer ça aller au théâtre!"

La pièce était bonne, la dame adorable et la vie...surprenante...



***












Le Kino, il est terminé!

À part un problème technique d'exportation de fichier (que j'espère pouvoir régler demain matin!), le kino il est fait. Et il est bon, je crois!

J'en suis fabulously fière.


***

Accomplissement.
(Marie-Pierre...oui chère, elle est terminée la couverte...)

Voici la couverture, tricotée de mes blanches mains, qui partira ces jours-ci pour aller réchauffer des bébés au Guatemala.

C'est pas chouette ça!




***
Il est tard.
Je dois vraiment aller au dodo.
Reposer la tête un peu.
Li-liberté

vendredi 9 mars 2007

Le Saint-Amour

Le Saint-Amour

Je vous ai laissés sans nouvelle pour quelques jours… J’avais le cœur et la créativité ailleurs. Ils vont bien tout les deux! J’ai décidé de m’évader quelques jours. La trotteuse a enfilé son sac à dos à nouveau. Cette fois, c’est pour la merveilleuse maison de ma mère et mon papi, nommée avec raison le Saint-Amour.


Ils habitent St-Onésime-d’Ixworth. En haut de la butte. On « trône » sur le village et au-delà, sur le fleuve et les montagnes de Charlevoix. À chaque jour, à toute heure de la journée, le fleuve et les montagnes changent de couleur, de perspective, d’ambiance. Et de ma chambre au deuxième, il y a la lune qui me regarde quand je me couche. Enfin, il fait bon être ici.


Je suis d’ailleurs dans un « buzz » créatif assez intense. De toutes sortes de projets dont je vous reparlerai bientôt. Mais ça avance. Des fois, il faut faire un majeur à la procrastination et, poussé par une force inexplicable (parfois inespérée), on accomplit. C’est ce que je suis en train de faire. Accomplir.


***
Deux étrangers autour d’un café

Je ne vous avais pas parlé de mon nouvel ami Pat. Ce sera peut-être un co-loc. Ça reste à planifier mais je sais que ce sera un ami. C’est le « Phoenix » qui nous mis en contact l’un avec l’autre. Non seulement le « Phoenix » est une personne merveilleuse dans ma vie, il m’en amène d’autres. Pat est venu visiter l’appart dimanche après-midi (alors que j’avais la tête dans le derrière d’une nuit trop blanche). On a fait le tour, parlé de « technicalités », et puis curieusement, autour d’un café, on s’est mis à se raconter. Quelques heures plus tard, nous avions échangé sur la vie, l’amour, la poésie, l’enfance, et tant d’autres choses. Avec une aisance et une sincérité désarmantes.

C’est comme ça la vie parfois. Alors que l’on sent un vide autour de nous, elle nous dépose un cadeau sur le seuil de notre porte. Dieu merci.

***

Les prochains jours

Ma conteuse de mère fait un « pestacle » de contes samedi. Je repars après pour Montréal avec la sœur et le père qui arrivent de Gaspésie et viendront passer quelques jours dans la « grand ville ». Mardi, c’est les Kino à Trois-Rivières. Ensuite c’est le Festival des films sur l’art, à Montréal… Ensuite, ouf, je ne sais pas. Mais je vous raconterai…

lundi 5 mars 2007

Photorama d’une nuit très blanche…

Samedi matin 9am :
Nat, petite fée, m’appelle pour refaire le monde et le nôtre.
Après une heure de jasette :
Nat : « Que fais-tu ce soir? »
Lili : « Je fais la Nuit Blanche. I would’nt miss it for the wolrld. Tu devrais me voir l’itinéraire! »
Nat : « Mmmm. J’essais de me trouver un lift pour Montréal et je te rappelle.»







Prêtes, heureuses, enthousiasmées,
il est 20 :00 et nous savons que la Nuit sera longue…




Was Full Moon… I could feel it in my bones. I had to be there, outside, ready to fill my head with plenty of everything.

This night had to be.

***
Vieux Port, 21:00

Des lumières, des couleurs, des feux : dans l’obscurité du Vieux Port. Du techno décapant dans ce décor historique.

Anachronisme si réussi.



Les gens dansent partout. Nous aussi. Il fait froid, faut garder nos ptits pieds en mouvement.



***
Place des Arts, 23 :00

On quitte le Vieux port pour ailleurs. On marche jusqu’à la Place des Arts. On se rend compte qu’il ne s’y passe rien. Pause pipi. Café. On décampe. On a pas le temps de ne rien faire.

À notre sortie de la PdA, nous assistons à une guerre de boules de neige improvisée. Live! Entre des passants sur le trottoir et des gens situés en haut, sur l’Esplanade. Des adultes! C’était magnifique!

Je regarde Nat :
« Coudonc, mais c’est la « Guerre des Tuques »!

Et j’entends quelqu’un crier :
« La guerre, la guerre, y’a pas rien que ça dans vie! »



Sous cette pluie de missiles, je n’ai pas osé sortir ma cam.
Nous nous en sommes sorties indemnes.
***

La Nuit de la musique Tzigane… 01 :00

Besoin de chaleur…
On se réchauffe et se repose dans la navette qui nous mène vers le Lion D’or. On constate encore une file d’attente démesurée. Non, on ne reculera devant rien.


Et on avait raison, nous avons pu nous réchauffer, mais alors là, on bouillait! Du parka et du chapeau de poils, à la cami et la face en sueur. Délicieux. La chaleur était dans la musique, dans les gens qui dansaient, dans le bon vin chaud…





Et je vous ai trouvé le gitan…

Un vrai…


-« Excuse moi, je peux prendre ta photo? »
-« Pourquoi? »
-« Inspiration pour fantasmes personnels de volupté... »
-« …ok »

(Je lui ai ensuite dit que c’était vraiment pour mon Blog. Et pour la gente féminine de l’univers.)

***


Le déjeuner des Festivaliers (des irréductibles), 05 :30

Pas de navette en vue à notre sortie du campement gitan. On marche. Tant pis. Ça fait du bien. Ça ouvre l’appétit.

La photo est un peu floue. Ma tête aussi.

Complexe Desjardins; 04 :30, c’est encore la file.
Démesurée!
L’omelette a besoin d’être bonne!
On dort dans la file.
Repos des guerrières.




Finalement on mange. C’est presque bon, je crois. À ce point-ci, je ne goûte plus, je n’entends plus et je pense plus tellement. Juste à mon lit.

***

Nous avons profondément dormi dans le premier métro du dimanche matin qui nous ramenait vers la maison… Avec quelques travailleurs et quelques festivaliers aussi fatigués… Je vous épargne les photos.

C’est pas croyable vivre, goûter, entendre, voir tant de choses dans une nuit. Et c’est exponentiel.

***

Ah! Une dernière...

Celle-ci est pour Le Mec...


samedi 3 mars 2007

Réflexions du vendredi soir

(Transcription de notes de mon journal)

Il y a tempête dehors comme dedans. Ma vie est une tempête, je m'en rends compte. J'accuse la vie. Je suis fatiguée des remous. C'est épuisant. Que faire? Je ne sais pas à quel point je suis responsable et à quel point victime de cela. J'aime tellement vivre et j'en soufre tout autant. débit\crédit. Pourquoi mes vagues sont si fortes? Est-ce moi qui souffle trop fort sur les eaux? Je m'interroge.

Depuis toujours, la vie m'a proposé des chemins de travers, quelques détours et d'innombrables aventures que je ne pouvais refuser.

Or could I?
I don't know how, I must admit.


Pas même une option. Prête pour l'aventure, toujours. L'aventure, les coups de tête et les coups de coeur. Et je faisais mes boîtes, le chat dans la cage de transport, prête à partir vers ailleurs, vers mieux, vers autre. Je n'ai jamais eu peur. Du moins, jamais assez pour m'arrêter. Quand je suis déménagée au Nouveau-Brunswick, quand je suis partie faire la côte ouest du Mexique, quand j'ai fait un "majeur" à mon boulot, quand j'ai décidé de quitter la maison à seize ans, et quitter Paul, un mardi soir à son retour du travail. Écrire dans le silence de la nuit, faire du ski de fond à la lumière de la lune, rouler sur un roadtrip avec ma sœur et une carte de crédit Esso, cluber à New-York, m’endormir sur un étranger dans un bus, voler une voiture, passer une nuit blanche à regarder les Perséides.

Je vis exponentiellement.
Souvent à bout de souffle.

Je me souviens avoir dit à Eve : « Si certaines personnes se plaignent que leur vie est un long fleuve tranquille, ils peuvent venir en rafting avec moi… »

Je ne me plains pas, je constate. Je m’interroge. Je m’interroge à savoir comment il pourrait en être autrement. Pour moi.

Out of breath, I wonder what the fuck am I running after all the time?
Luckily, I remember.
Life.



*********

Réflexions du samedi matin

Speaking of life…

J’ai tracé mon parcours pour cette Nuit Blanche du Festival Montréal en Lumière. En plus des activités festivalières, trois choses doivent être soulignées pour apprécier pleinement le caractère unique de cette soirée :

- Il y aura une température idéale de -2
- À 17 :44, une éclipse lunaire
- Et ce soir, c’est pleine lune…

Comme dirait Madame Bougie; ça sent bon

"Li-life"