samedi 29 décembre 2007

Holiday - De St-Pierre à Montréal

On part finalement avec 4 heures de retard sur le programme. On doit se rendre au party de famille des Desrochers; à St-Léonard d’Aston. Parfois, les pneus de la vieille BMW touchent le sol. Ce sera finalement de brèves retrouvailles avec les miens, mais néanmoins agréables et nécessaires à ma santé mentale. J’ai besoin de voir les miens, comme ma belle Grenadine, Oncle Bine, Tante Mado, Tante Nicky et tante Hélène (que l'on remercie de la magnifique performance lip sync & chorégraphie de Tom Jones)...

De se sentir parmi l’histoire, la nôtre.

Oncle Jean-François, Lili, Oncle Luc, et le petit Oscar. Joli chien de sacoche de 180 livres, aux glandes salivaires fort productives mais au coeur si affectueux...

***

Ce soir, c’est les grands préparatifs. Demain, c’est New-York City. Nous sommes fébriles. On se répète qu’on ne le croit pas, que demain à pareille heure, nous serons dans la Grosse Pomme!

En attendant, je vide une valise pour en remplir une autre. On change de garde-robe, deux brassées de lavage. Mec est étendu sur mon lit regardant du coin de l’œil, perplexe, tous ces préparatifs et considérations vestimentaires très féminines.

Mais en MecTech qu’il est; il est déjà rendu sur Google Earth pour voir le toit de notre hôtel en 3D.

-« Oui mais McLeod, les jeans grises ou noires? »
***

M. Legros ne semble pas très heureux de voir encore cette foutue valise ouverte.

Allez Émile, tu sais bien que je reviens toujours...


Voilà, la valise est bouclée. Le cadran est réglé à 5am. Les petits crochets « check » s’alignent sur ma liste mentale de "choses à ne pas oublier". Ouf.

-« Bonne nuit Mec. »
-« Bonne nuit Lil. »

Demain, New-York…
If you can make it there, you can make it anywhere…

vendredi 28 décembre 2007

Holiday - De St-Nicolas à St-Pierre

Ce sera quelques jours de repos. Quelques jours de paix dans la maison aux grillons. De belles surprises, comme celle d’un souper improvisé à la maison avec ma sœur.

Mec est ravi, toute une soirée avec les Desrochers Sisters, c’est la crème!



J’aller-retour à Trois-Rivières, DareDevil au volant du JEEP, pour voir des amis, de la famille, prendre le temps de respirer au Torréfacteur. Mec et moi allons dévaliser (encore une fois) le Korvette de Gentilly à la recherche de besoins imaginaires de consommation tel qu’un jeu de Monopoly, qui nous amusa finalement toute une soirée.

jeudi 27 décembre 2007

Holiday - De Rimouski à St-Nicolas

Déjà des cernes et un teint verdâtre dessinent mon visage. Mais j’ai le cœur léger. On reprend la route, on retourne à l’ouest.

-« T’es heureux Mec? »
-« Oui, très. Et toi petite Lili? »
-« Oui, très. »

Et on se replonge dans nos scénarios et divagations de l’esprit, les kms qui s’accumulent sous la voiture.

-« Mec, est-ce que l’on est pressés de rentrer à St-Pierre? »
-« On est en vacances, on est pressés de rien chérie. »
-« Qu’est-ce que tu dirais de prendre l’apéro chez deux amis merveilleux? »
-« Sounds very good! »


Dr Deshaies et Dame Hélène.

Ce sont deux très bons amis de mon paternel, pour qui ils ont une affection particulière et tout à fait partagée. Je les connais depuis mon toupet en soleil et mon kit « Au Coton », ils m’ont vu grandir et devenir lentement celle que je suis. Des gens fabuleux avec qui il est toujours bon de discuter. Des gens sensibles, ouverts, chaleureux. On jase de musique électronique, de physique quantique et de fleurs.



Je savais bien qu'un artiste informaticien et un musicien docteur en physiologie auraient quelques atomes crochus...

Ahhh... Les douces retrouvailles avec Dame Hélène. C'est vraiment comme rentrer à la maison... C'est bon...

On en profite pour partager notre joie d'être ensemble et laisser nos voeux de bonne année sur le répondeur de Papa...!

mercredi 26 décembre 2007

Holiday - De La Pocatière à Rimouski

Le soleil brillait quand nous avons repris la route. Le paysage passe en accéléré devant mes yeux; le bord de mer, les glaces entassées, la lumière qui colore les champs enneigés de nuances bleues. Que j’aime rouler. L’intimité d’une voiture, le spectacle continu à l’extérieur, les conversations, la musique, les sourires. Dans le confort de la voiture de Mec, la « vieille dame », et en bonne compagnie; les kms s’accumulent dans l’allégresse.

Nous roulons vers Rimouski, chez Robert, le frère aîné de Mec. Ce sera la fête ce soir. Un réveillon de Noël chez les Tremblay, je salive déjà devant l’idée. Je connais pratiquement toute la famille et je les aime tant. Tous des artistes qui aiment rire et chanter; comment ne pas se sentir tout à fait dans l’ambiance des fêtes!

Comme Robert et Danielle accueille généreusement les quelques 20 membres de la famille, les invités s’installent dans la ville de Rimouski entre le chalet de Val Neigette, l’Hotel Rimouski, le sous-sol de la maison familiale; enfin, un peu partout où il y a de la place.

Nous décidons d’élire le Motel Colonial comme notre maison des prochains jours. J’ai un faible pour les motels; surtout ceux avec un mur en préfini brun. There is something soooo shaby-chic about them...













Chic Motel Colonial de Rimouski,
les complices s'installent...

Ce sera effectivement la Fête-grand-F pour les deux prochains jours. De la tourtière du Lac, du vin, la messe de minuit avec la belle Candide (qui nous a rappelé d’être sage à l’Église!), de la musique, des retrouvailles et des rencontres. Jusqu’à 5am, on rigole et on s’aime.

Échantillon photo…



Cuillières, piano, guitare, sac de cadeaux, et guitare; tout est bon pour faire de la musique...


Je retrouve ma belle Sylvie, amie et "soeur"...

Ze Mec and Ze Neveu...
(Désolée Émile; voici une très belle photo de toi)
La ligne de montage;
quand il y a 30 bouches nourrir, ça prend de la coordination!
Et finalement, voici notre hôte, et grand contre-maître en chef de la coordination du service. Poste de haute importance! Il semble d'ailleurs trouver que ses lutins sont un peu lents!

lundi 24 décembre 2007

Holiday - De St-Pierre à La Pocatière


C’est sous la pluie, avec deux heures de retard, que nous sommes partis de Saint-Pierre et avons pris la route vers La Pocatière. Trois heures de char, c’est comme aller au dépanneur. J’ai hâte de partir. Partir.
Je sais que Mom nous attend, nous espère. Je sais qu’elle aura préparé un menu 6 services, avec l’aisance de Martha Stewart. Je sais que la maison sera décorée de guirlandes de pin et boucles dorées avec finesse et charme « english country style ». Je sais que ça sentira bon, je sais que le feu crépitera, et que jouera probablement un CD de chants de Noël irlandais.
Nous y retrouverons aussi ma belle Eve qui arrivera de sa Gaspésie. J’ai hâte de la voir. McLeod aussi a hâte de la voir. Et elle a hâte de nous voir. Ce sera d’heureuses retrouvailles pour tout le monde. J’ai hâte d’arriver. Arriver.
Que la fête commence…




La Mère Noël n'aura pas oublié un enfant dans ses préparatifs!


Voilà, Loulou a maintenant son premier McLeod...!

Voici mon ravissant pyjama de Noël... Seyant, n'est-ce pas?

*****

24 décembre

7:30am. Je n'arrive pas à dormir. J'ai trop hâte que la vie et que la fête recommence. Je n'arrive plus à dormir. Seule à la table de cuisine, j'écris, et je me bourre la face de désserts.

Voilà, quelques autres centaines de km qui nous meneront vers Rimouski. Là où la mer est plus proche et où je me sens presque en Gaspésie.

Maintenant, je vous écris en direct du superbe et majestueux Motel Colonial de Rimouski. Les photos viendront sur mon prochain blog... Une bonne bouteille de vin bien entamée, mon superbe chevalier troué en ptit bonhomme dans le mini-bain, et moi, qui écris, comme d'habitude. Nous nous apprêtons à aller chez Robert pour ce qui s'annonce une longue nuit de festivités...

Et à minuit, nous amènerons la belle Candide à la messe de Noël...

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Allez, Joyeux Noël mes amis...

Je vous embrasse.

dimanche 23 décembre 2007

Holiday - De Montréal à St-Pierre



J’ai quitté Montréal en retard pour mon bus, la valise qui roulait tant bien que mal dans la gadoue et la neige. Y’a des jours où je m’ennuis de mon auto. J’ai pleuré toute la journée. Je suis fatiguée, ça me sort par les yeux. Je tente de couper court à l’entregent du jeune homme assis à côté de moi, qui tente de me faire la conversation dans le bus.

Finalement, Terminus de Trois-Rivières. Enfin. Je veux juste m’en aller à St-Pierre, enfiler mon pyjama de Noël et fumer des cigarettes devant le feu.

« Allez McLeod, arrive » C’est pas la soirée pour me faire attendre au Terminus… J’en peux plus.

Mon chevalier troué s’amène finalement avec son habituel 15 minutes de retard. Enfin, les vacances vont vraiment commencer.
Lili, fatiguée morte, chez Stratos à Gentilly...


Nous passons le Temps des Fêtes ensemble. De ma famille, à la sienne, à New-York. C’est merveilleux d’avoir un ami comme lui quand on a pas de conjoint pour le Temps des Fêtes. Je me pratique pour l’an prochain!

Le Mec et moi avons toute une histoire. Riche de souvenirs, d’émotions et de création. Il est la personne la plus importante dans ma vie, comme je le suis dans la sienne. Un lien qui donne des forces contre l’adversité. Un lien qui produit une dose industrielle de sérotonine.

Le Mec, c’est ma maison. Là où j’entre pour me réchauffer, pour errer, et pour sourire quand ça vient plus difficile.

Samedi, on s’est trimbalé du Casse-croute, à St-Célestin, à Bécancour, chez Sandra, à l’épicerie, chez Korvette, et à la recherche d’un sapin… Une journée de char, avant une journée de char…

Nous partons dans quelques minutes pour La Pocatière. Ce soir, on fait la fête chez Mamou Loulou. Demain, on repart pour chez Robert à Rimouski. Un party chez les Tremblay, ça devrait faire un bon post de blog…

Je vous reviens sous peu, avec plein d’autres aventures…



jeudi 20 décembre 2007

Holidays!

Un dodo avant les vacances.
Un.

Yé temps n’est-ce pas?

Après le boulot, j’ai fait un détour par le comptoir Mac du La Baie.
-« Bonsoir, j’aurais besoin d’un cache-cerne »
-« Vous avez besoin d’un pinceau avec ça? »
-« Non, ça va, merci. »

Puis je suis passée par le Rona pour m’acheter une spatule à ciment.


Les vacances demain. Puis Trois-Rivières, puis La Pocatière, puis Rimouski, Québec, Trois-Rivières, Montréal, et finalement New-York city.

Bring it on Baby!

Je vous garderai au parfum, munie de ma nouvelle Canon!

D’ici là, elle vous embrasse fermement

dimanche 16 décembre 2007

Voeux de Noël à Mademoiselle


Mademoiselle, je vous fait ici mes vœux du temps des Fêtes.

Vous en avez bavé cette année. To hell and back. À toutes ces tempêtes, vous avez survécu. Même quand le grésil frappait votre visage si fort, vous avez gardé vos yeux ouverts. Il ne fallait manquer aucun moment de cette expédition.

De nouveaux horizons et d’opportunités, vous vous êtes gavée. La peur au ventre, vous avez pris l’avion. Tant de fois plié bagage, destination unknown. Goûter autre chose, juste voir si ça ne serait pas meilleur.

Mademoiselle, je salue votre courage et je célèbre le bonheur et la paix qui vous enveloppe enfin.

Ce que je vous souhaite pour l’année qui commence? Je vous souhaite l’amour Mademoiselle. Papillon inclus. Un chevalier au torse de chêne, droit et solide. Avec des bras qui vous enveloppent, et vous soulèvent. Un regard qui vous fera danser.

Je vous souhaite rien de moins Mademoiselle.
C’est votre Saison des amours.

En vrac (3)

Il y a eu

Des bières avec une Gaspésienne au Boudoir
Ma permanence au bureau
Un 48 heures à la campagne
Une brûlure de cigarette
Une virée de patin au Vieux-Port
La décoration du sapin de Noël
Une fête au Zénob
Des cernes sous les yeux

Il reste
14 dodos avant New-York

***

Dimanche après-midi. Je magasine des décorations de Noël avec l’amie Sylvie chez Korvette à Gentilly :
-Oh, ma chérie, t’as vu les pyjama de Noël en flanalette?
-Ahhhh!! Oui, oui, oui, chacun un!

***

La campagne réveille toujours la ptite femme de maison en moi. J’aime me lever le matin et aller faire un feu. Mettre un manteau de fourrure et des bottes trop grandes par-dessus mon pyjama (de Noël) pour aller chercher le journal. Faire la vaisselle de la veille en écoutant Radio-Canada. Sortir la récup.

***

Samedi soir :
-C’est quoi l’occasion?
-C’est l’anniversaire du bar.
-Ah. Et ça va être quoi comme party?
-Un souper et quelques prestations, dont la mienne. Tu m’accompagnes?
-Euf… Ok. (au pire ça fera un bon post de blog)

Je n’ai jamais vraiment aimé l’endroit. Je dois l’admettre et je sais que je ne me ferai pas d’amis en affirmant cela. C’est le quartier général du gratin intellectuel et artistique trifluvien. Un club assez sélecte. Maintenant, ça va, je passe, je connais des gens (dans ma jeune vingtaine, l’accueil était plus froid, mettons). Mais personne ne sait vraiment qui je suis. Sans exposition, sans avoir publié, ou posséder une chaise au bar depuis plus de 30 ans, je demeure d’un intérêt moyen. Je le dis à la rigolade quand même. Je préfère cela ainsi. Quoi que samedi, j’ai entendu quelqu’un chuchoter pas mal fort : c’est elle la modèle de sa dernière expo! (Dieu du ciel… Ouep, et je m’appelle Lili, et tiens toi bien, ce soir, je suis habillée).

Si je peux me permettre un instant d’humour noir, c’était le marathon des félicitations. Je me dis que toute cette complaisance ne pourrait être totalement sincère, sinon, je vous assure que tout le s’aime là dedans. Je prédis d’ailleurs un haut risque de co-sanguinité dans les prochaines années. Bon assez la mesquinerie.

Il y a des endroits comme ça où, pour se sentir bien, faut que tu viennes de là. Sinon, tu ne comprends pas la moitié des jokes. That’s just the way it is folks.


***


Vendredi soir…

Je sais. J’accuse un grave retard dans mes posts de blogue. Ça va vite. Je sais qu’on le dit tout le temps, mais c’est vrai que ça va vite. Autour de moi, et dans ma tête. Partout.

Ce matin, je débute ma journée ½ heure plus tôt que d’habitude car nous avons une journée de discussion sur un projet possible de partenariat. Je suis un peu nerveuse, nouveau milieu, nouvelle ambiance, nouvelles rencontres.

J’ai fait mes devoirs, avec l’aide indispensable de ma Miss Bretagne.
-« Très chère, est-ce que tu peux me préparer toute la documentation possible sur le meeting de demain, question que ton humble boss n’ait pas l’air d’une plouque ! Je n’ai vraiment aucune idée… We’re talking Crash Course material here…»

Rendue à Peel, je me sentais un peu plus chill.

Je me retrouve dans une maison ancêtrale de la rue Sherbrooke, sous les lustres, entourée de tapisseries enluminées et de boiseries sculptées. Ça réveille une fille. Je vois mon collègue, le Maître des Cavernes d’Ali baba. Je m’empresse d’aller le retrouver et de bénéficier de son sourire apaisant et de son calme contagieux.

La matinée se déroule en une série de discussions et d’ateliers. Je commence à avoir des fourmis dans les jambes. J’ai le cerveau plein. Comme toujours, tout en écoutant les conversations, j’observe tout; les gens, les regards, les soupirs. J’emmagasine les informations dans mon disque dur mental.

À midi, j’en avais comme assez. Miracle. Le cell sonne. C’est la bretonne.
-« Il y une journaliste du Devoir qui s’en vient dans une heure. Elle veut faire un topo sur l’expo. J’ai préparé un dossier de presse. Qu’est-ce que tu veux faire? »
-« Je t’adore. Je mange une bouchée et je m’en viens. »


Et re-deux pieds dans la re-gadoue.

À part ça, j’ai fini ma journée avec une publicité à produire en rush (last minute deal!), un dossier de carte de Noël, et une confirmation d’achat de plusieurs milliers de dollars d’espace publicitaire.

Just another Friday at the Museum.
I love it.


***

J’en profite pour rendre hommage à mes deux complices. Sans qui, j’aurai une consommation accrue de Valium. Elles sont formidables. Quand la pression monte, on se fait un mini-meeting pour jaser de ce que l’on a entendu à Languirand, ou au TJ!

Nos trois prénoms finissent en li… C’est pourquoi notre espace de travail fût joliment surnommé par l’une : L’Îlot de Lili

Et comme leur vitesse de travail, leur bonne humeur et leur indulgence en font des complices merveilleuses : elles sont devenues affectueusement, mes poulettes électriques!

Cheers ladies!