vendredi 2 novembre 2007

Lettre à un ami

Bonsoir très cher,

Comment vas-tu? J’pensais à toi cette semaine, me disant que ça faisait une éternité que l’on ne s’était pas payé la gueule de la vie ensemble. Comment te traite-elle, cette vie? J’espère que tu es bien, dans ta nouvelle casa… J’espère que ton monde est bien – ta charmante S. et tes « poulettes électriques de jumelles ». Comme elles doivent être grandes…

J’ai parfois des nouvelles de toi par Loulou. Ça me fait drôle à chaque fois. Je repense à cette époque où peu de journées passaient sans qu’il n’y ait un téléphone, un « bonne nuit ». Je repense à nos cuites-sur-carte-de-crédit, à ta prestation de Led Zeppelin à la harpe, à toutes les fois où j’ai inondé ton épaule de larmes, à toutes les fois où l’on s’est fait rire pour ne pas pleurer. Quelle époque!

De mon côté, je me suis pratiqué un petit 180 degrés vite fait. Lundi au vendredi, 9 à 5, downtown. Vestons, talons hauts, brushing. Ça change de ma vie de bohème aux quatre vents! Mais ça va bien, très bien même. Je n’ai pas replié mes ailes de Li-liberté, juste changé de cap. En fait, c’est le vent qui a changé, et c’est bon, je file à toute allure, eyes wide open.

Je pense à toi souvent. Je t’espère heureux. Tu me manques.
Il était bien ton shack à Ste-quelque-chose. Il me manque aussi.
J’le sais bien, la vie est ainsi. On a beau se dire qu’on va aller prendre un verre, le temps manque toujours à tout le monde.
Je suis heureuse pour toi mon ami.
Et dans ma tête, tous ces polaroïds sont immortels.

Embrasse les poulettes pour moi…
L

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