samedi 28 avril 2007

Temps de chien

Quel temps de merde.
Gris pâle, humide, inerte.

Embarrassés par cette disgracieuse température?
Voici quelques humbles suggestions pour faire honneur à Dame Météo :


- Écouter Les Variations Goldberg de Bach

- Lire sous la couette

- Faire une sauce à spag

- Se prendre en photo

- Faire son ménage - avec le dernier de Daniel Bélanger

- Fermer son cellulaire (allez… essayez… be completely wild)

- Flatter son animal de compagnie (ou son chum, ou son voisin ou soi-même)

- S’amuser avec de la pâte de sel

- Observer une minute de silence

- Feuilleter un dictionnaire

- Faire l’amour

- Ouvrir une bouteille - il est passé midi

- Regarder un documentaire

- et/ou faire une sieste


Ajoutez vos suggestions, pour le moral de la communauté…

Pas de presse, y’en a pour quelques jours…

jeudi 26 avril 2007

En vrac (2)

Beaucoup de choses à dire, très peu de temps...
Voici donc 4 petites rubriques en vrac,
de la tête de Li-liberté...

Premièrement, une vieille citation de Miss Bradshaw que j'ai retrouvée dans mon laptop et que je trouve toujours aussi mignonne et inspirante... Ensuite, une petite histoire écrite l'an passé sur un flirt d'ado. Et finalement deux minuscules tranches de vie de votre blogueuse...

Bonne lecture...

***

Citation Carrie Bradshaw, Sex and the city :

Later that day I got to thinking about relationships.
There are those that open you up to something new and exotic,
those that are old and familiar,
those that bring up lots of questions,
those that bring you somewhere unexpected,
those that bring you far from where you started,
and those that bring you back.

But the most exciting, challenging and significant relationship of all
is the one you have with yourself.
And if you find someone to love the “you”, that you love so much,
well, that's just fabulous…

***
***

17 février 2006 12:43
Je me rappelle un petit flirt que j’avais eu à 14-15 ans. Le mec était vraiment trèèèès beau, envoûtant, et je le mentionne car je comprenais mal pourquoi il m’avait choisi, moi, dans notre petit clan féminin… À cet âge là, les « classes» de beauté physique (et de coolness !) se mélangent rarement, les très beaux avec les très beaux, les moins beaux avec les moins beaux. Comme une sélection naturelle ! J’étais comme entre les deux, et lui, il était tout au sommet de la hiérarchie physique (et cruelle !) de l’adolescence.

Enfin, nous sommes en train de nous embrasser innocemment dans le sous-sol chez ses parents, quand il m’annonce, tout bas à l’oreille…qu’il n’a qu’un seul testicule.

(?)

Que dois-je répondre à ça ? Je suis étendue sur un divan avec le beau Justin, en train de vivre un conte de fée. Il aurait bien pu avoir trois testicules, aurais-je, de mes mains inexpérimentées, saisi la différence ? Ignorant à l'époque l'importance, très "mâle", d'avoir le trio de rêve, j
e ne comprenais pas pourquoi, le pauvre, sentait le besoin de m’avouer cela. Enfin, un testicule ou trois, ce fût une brève aventure mignonne et audacieuse. Inutile d’en rajouter…


C’est drôle comme la vie change. J’ai revu Justin l’année dernière dans l’autobus entre Trois-Rivières et Montréal. Ça faisait 15 ans que je ne l’avais pas vu.

…et la première chose que je me suis dite est :
« Tiens, Justin... Il avait juste un testicule lui. »
***
***
Un immense soleil m'a réchauffé hier tout l'après-midi. Tellement agréable, il me semblait détecter un parfum de Lilas.
Merci pour cet après-midi de marche, de confidences, de partage, de jasette, et de trèèèès bon vino... À répéter très bientôt... xx
***
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Votre dévouée rédactrice-en-devenir a reçu ses deux premiers travaux d'université: Un A- et un 90% ...
Je repasserai pour l'humilité...
J'ai envie de me péter les bretelles à matin... ;)

lundi 23 avril 2007

Samedi d'aimer

À 7 :30, les yeux grands ouverts dans mon lit, à regarder le soleil de par le puit de lumière au dessus de ma tête. Cette journée sera merveilleusement remplie de lumière, de personnages imaginés, d’histoires à inventer…

À 9 :30, mes deux cafés au lait savourés, je fais ma montagne de vaisselle en écoutant M. Lebigot se moquer de Mme. Grimaldi. Déjà la laveuse ronronne de vêtements d’été qui se font dépoussiérer avec plaisir. Ce ne sera pas long que les draps de finette valseront avec ceux de coton sur la corde à linge.


Les heures passent en une série de rituels, on passe à un autre cycle, celui du grand air, de la liberté de l’être. Fini le cocon sous la couverture de laine à respirer le chauffage électrique, les ailes poussent et les minis jupes se laissent désirer…



Vive les couleurs. Les lainages font place aux micro robes, aux jupes imprimées, aux shorts très short… Ahhh… Comme nous sommes chanceuses, les femmes de pouvoir marquer si créativement le passage à la saison chaude, se dénuder pour notre plus grand plaisir…et celui des autres. Hymne à la féminité.




Collection Aut\Hiv07

Collection Prin\Été 07


Même les chaussures méritent d’être à la hauteur… Fini les bottillons, vive les gougounes… et les stillettos… Oui...Hymne à la féminité!


Passage obligé… L’épilation méticuleuse ainsi que le pédicure aux couleurs toutes joviales! On se déplume, dépoussière, dépoile, dévoile… enfin…





J’installe la galerie; les chaises, la petite table, je passe le balai, et…prends une pause bien méritée… Il n’est que 11 :00…


***

J’envie d’un bain de foule. M’étourdir de monde pour mieux être dans ma bulle. Les rues du Plateau buzzent. C’est électrique. Et tellement calme dans ma tête. Je flâne. Attrape un café au passage. Me trouve une marche d’escalier pour regarder la foule qui passe. J’arrive à ne plus voir en écoutant, à voir en silence, à sentir les yeux fermés. Farniente.

Je m’approche du Boudoir. Je m’y repose. Tantôt en épiant les conversations autours de moi, tantôt dans un calme monastique. J’y ai croisé un inconnu qui cherchait quelqu’un. Je lui ai dit plus tard, peut-être, il passerait.




Le Mec arrive devant la vitrine où je suis assise le nez sous le soleil et dans mes lectures. On s’est souri en silence. Assis côte à côte, on s’accompagnait sans parler. Une gorgée de Shiraz. Puis deux autres verres. Puis les verbos-moteurs que nous sommes se sont ranimés. Doucement. Les idées, les projets, les changements, les chemins, les doutes, les rêves, et un dernier shiraz….

***
Le « Popo » étant évidemment plein, avec ses 4 tables, nous sommes allés au « Bleu Caramel ». La charmante jeune femme qui nous accueille, nous dit :

-« Oui, bien, en fait, on se connaît, on s’est écrit ce matin »…
-« … »
-« Nooon, pas possible?.. Lilas? »
-« Oui! »

De tous les restos de Montréal, de tous les blogueurs de la planète, elle est là, devant nous, la belle Lilas.

N’est-ce pas là, la preuve…de… quelque chose?

Je n’ai pas envie d’analyser le pourquoi des probabilités statistiques du comment.

J’accueille ce polaroïd de la vie simplement en souriant.















Bleu Caramel, samedi le 21 avril 2007
Mec, Lilas et Lili


mercredi 18 avril 2007

Des tartines de miel et de confiture

Semble que tout le monde va mal autours de moi. (Moi je suis heureuse. Pour une fois, aussi bien le mentionner). Je reçois des nouvelles difficiles hebdomadairement sur des amis, de la famille et, je vous le dis, les temps sont durs pour l’Homme. C’est peut-être circonstanciel, mais bordel, faut vraiment que le printemps arrive.

Chaque message téléphonique que je retourne m’annonce un couple qui se sépare, des dépressions, un autre qui a balancé son emploi. Comme si tout le monde se retrouvait soudainement dans le vide. Est-ce un mal générationnel? Un nouveau courant de société? Un mal de vivre? Un hiver trop long?

Je ne sais pas. On fait tous partis d’un « Club des Exs », ex-travailleur, ex-amoureux, ex-chômeuse (!), ex-célibataire.

-« Oui, Mom, il n’y a de permanent que le changement. »

Je suis convaincue qu’il y a aussi dans ces nouvelles pas mal d’espoir. Question de perspective. D’attitude. Il y a dans une rupture les retrouvailles avec soi-même, il y a dans la déprime une recherche de son Soi, il y a dans le « non-emploi » du temps, enfin du temps.

Au-delà de l’événement, Dieu merci, nous sommes tous en mouvance.

Et il y a aura, mes amis, avec cette nouvelle saison qui finira par commencer, des bourgeons aux arbres, le chant des cigales, et des tartines de miel et de confiture.

Lilibellule

lundi 16 avril 2007

MecTech


Dimanche matin 10:00am

Bordel. Salament. Fu&?$&?$*.
Un écran bleu, des scripts, rien ne répond.

Il y a ma vie dans cette machine. Mon boulot, mes textes, ma musique, mes projets, mes photos... L'essais sur lequel je venais de déposer le dernier point et que je devais envoyer le lendemain.

Non, non, non, ça ne peut pas arriver là, noooooon, pas maintenant...
-Lili, les nerfs, calme toi, respire.
-Euh, c'est qui exactement cette petite voix mielleuse dans ma tête qui me dit ça?
-C'est toi Lili. C'est Lilzen...
-Chère Lilzen, vas prendre ta camomille sans moi. Mon laptop est un troisième poumon, et j'ai toujours ben l'droit de péter un plomb. Je n'ai pas le temps ni l'énergie de m'occuper d'un tel désastre. Avec ce que j'ai à faire cette semaine, c'est une crise hors proportion.
-Tu dérapes la grande.
-Oui, je crois que ça, j'en suis consciente, merci.

***
Heureusement qu'il y a dans ce monde,
de sublimes MecTech pour réssuciter les laptop malades.
En quelques minutes au téléphone.
Et la vie continue.

vendredi 13 avril 2007

Vents oniriques

Dans l’opacité nocturne, le film qui jouait dans ma tête ressemblait à une collaboration Tarantino-Lynch. Armande, SS du ménage, accroupie dans un coin, tient un petit chat qu’elle me demande de protéger des coups de feu, puis il y a des poursuites en voiture dans les bois, puis j’écris quelque chose dans un grand livre de bord. Je suis maintenant dans une grande maison que nous devons protéger des attaques Des visages que je ne reconnais pas reviennent encore, pointant toujours une arme sur moi. Je cours, je « stratège », j’organise les troupes. J’ai toujours un ou deux chats dans les bras. Au volant d’une Jeep, je dévale les petites rues de ce qui pourrait ressembler au Vieux-Québec. Chaque fois que nous croyons la partie gagnée, il faut tout recommencer. C’est « U-Turn » d’Oliver Stone.

Mon cœur bât si fort. Je sais que c’est un film, je sais que je rêve. Mais je suis fatiguée. J’ai chaud. Je gigote. J’en ai marre. Je crains.

Dans l’opacité nocturne, un souffle chaud rejoint mon cou, un bras se glisse sous ma tête, l’autre se visse autour de ma poitrine. Mon dos si tendu accueille un torse de chêne. Le reste des corps se lovent, se dessinent instinctivement dans un parallèle serré et parfait. Et se serrent encore un petit peu plus. Les enveloppes charnelles se fondent ensemble, les respirations se synchronisent, les pieds s’entrelacent. Les rêveurs s’aménagent.

Comme seule musique à ce repos, le ronron d’une petite féline, qui dort et rêve elle aussi, ayant depuis quelques jours pris plaisir à partager notre navire nocturne.

Cet immense lit s’envole à nouveau, doucement, se déconnectant.
Il est un grand voilier qui flotte dans le silence de la nuit au gré des vents oniriques.

Je retourne involontairement terminer mon film.



Après plusieurs autres séquences de combats, d’embuscades, de stratégies, je crois que c’est finalement gagné. Tout le monde se félicite, célèbre, et puis tout bonnement, reprend leur chemin.

Je reste seule avec un chat. Je quitte l’endroit. Je marche vers ailleurs. Je revois ensuite plusieurs personnages vaincus, qui semblent finalement délivrés par notre victoire. Un marche avec une baguette de pain sous le bras. J’en retrouve un autre couché sur un banc de parc, recouvert de papier journal. Je lui offre de me suivre, lui disant que ce sera mieux maintenant.

Pour les autres. Je ne sais pas. Je leur souhaite bonne chance.
Même si c’est vendredi 13.

Dame Candide


Je me devais vous présenter Madame Candide. Elle m’est arrivée comme une volée d’outardes, lundi dernier. Elle arrive avec le printemps, la Candide. Car aussitôt la neige plutôt fondue, elle trotte au volant de sa rutilante Corolla : Chicoutimi, Rimouski, St-Pierre-les-Becquets, Montréal!

-« Mes amies, ne veulent plus embarquer avec moi, elles disent que je vais trop vite! »

Elle a de grands yeux bleus la Candide, et quand elle parle, elle sourit. Vous savez ces gens qui sourient en parlant. Tous leur propos en sont, selon moi transformés, embellis. Moi, je voudrais l’écouter encore et encore.

Car ses phrases commencent généralement par un « ohhh! » ou un « ahhh! », et elles sont toutes faites de rire et d’émerveillement.

-« Toi Lili, tu restes avec moi aujourd’hui? »
-« Bien sûr Candide! »
-« Ooooh !!! »
-« Et demain Candide, pendant qu’Armande vient faire le ménage, nous, on s’en va trotter à Trois-Rivières! »
-« Aaaaaah !!! »



Hier, alors que je prenais une pause soleil dehors, j’entends :
-« Lili? Où es-tu ma petite fille? »
-« Ici, Candide, dehors! »
-« Oooooh! Tu prends du soleil! Aaaaah! Comme c’est beau de te voir. Tu as l’air tellement bien. Oooooh! Je suis contente. Dérange toi pas, j’vais pendre ma douche moi! »

En fin d’après-midi, la Candide et moi avons pris l’apéro dehors, au soleil. Je l’ai installée dans une immense couverture, avec sous ses pieds, un morceau de sac de plastique, car la terre de la campagne est encore froide et mouillée! Et pendant que je préparais le tout, elle nous a concocté de délicieux Rhum’n Coke...

Candide est une grande histoire, de grands exploits dans la petite vie.
Jeune veuve, 5 enfants, un dépanneur, institutrice à 16 ans à Chicoutimi.
Une force de vie.

Je ne peux que m’émouvoir de cela. À la regarder me sourire comme ça quand je lui annonce que j’ai trouvé où nous pouvons nous renseigner pour ses cours d’aqua-forme, à la regarder sourire devant sa bonne soupe du midi, à l’entendre crier en riant toutes les réponses de « L’union fait la force », et à la voir me prendre dans ses bras, m’étreindre, quand je lui annonce que je lui préparerai son souper à temps pour son cours du soir...ou quand elle réussit son mot croisé et qu’elle s’exclame : Yahoo! Fini!

Et j'ai réalisé que cette belle dame me faisait penser à quelqu’un!

Et que je souhaite, quand j’aurai moi aussi vu 30 660 matins, avoir le même rire, le même enthousiasme devant la vie et surtout, que mes grands yeux verts scintillent autant que ses grands yeux d’un bleu de candeur.

Merci Candide.

Je suis privilégiée d’avoir partagé avec vous quelques heures de ma vie, et honorée que vous ayez partagé quelques pages de votre histoire avec moi.



samedi 7 avril 2007

Autobus jaune

Ce matin, je marchais sur le bord du fleuve. C’est le fleuve montréalais ici, rien à voir avec le fleuve de mon coin de pays, mais je suis dotée d’une imagination assez fertile pour « photoshoper » mentalement les cheminées d’usine et les gros condos bruns de l’Île des Sœurs. J’aime trop le fleuve. J’en ai besoin. Alors je le regarde comme si j’étais en Gaspésie. J’essais.

Près d’une école, un autobus scolaire jaune passe devant moi. Je le regarde traverser comme si j’étais assise dedans. Des souvenirs de l’enfance me submergent. C’est plus que des souvenirs, je sens sous mes doigts la cuirette des sièges verts. Dans ma tête il y a l’odeur du carburant, le bruit (si infernal à mes petites oreilles) de 40 enfants, il y a mes petits doigts qui dessinent sur le givre des fenêtres.

À chaque année, un nouveau chauffeur (c’est pas d’hier que je trotte!), souvent une nouvelle école. Je me rappelle, dans ma tête d’hypersensible, les premiers matins de septembre, monter à bord de l’autobus regarder le chauffeur en me demandant si celui-là allait être fin ou pas. Puis, dépassant à peine des banquettes, des dizaines de petits yeux braqués sur moi. J'avance dans l’allée, espérant un banc vide, un visage familier ou un sourire invitant.




J’ai des souvenirs tellement vivants, palpables de mon enfance. Sensoriels. Le son des drisses qui frappaient le mât de notre petit voilier la nuit, cling-cling, cling-cling, comme des cloches d’église. Je me souviens de la première fois où j’ai vomis, ne comprenant rien de ce qui arrivait à mon ptit corps. J’arrive à ressentir, de façon plus que précise, la sensation de ne plus avoir de contrôle sur ma respiration quand je me pâmais. Et je me pâmais souvent (je sais, ça explique bien des choses!). Je sens ma bouche ouverte, les gens s’agiter autour de moi, mais je n’arrive pas à provoquer le mouvement nécessaire à ma respiration. Cette semaine, en entrant dans un édifice, la première chose qui m’est venue en tête, est que ça sentait exactement comme celui qui logeait ma garderie. Weird, so weird.

J’aime toujours revisiter ces moments. Ressusciter Petite-Lili quelques instants. Peut-être que tout le monde arrive à ressentir les choses aussi vivement. Enfin, je ne sais pas, je vous raconte tout cela parce que… mmm… c’est ce qui faisait bouger mes doigts sur les touches de mon clavier ce soir.

jeudi 5 avril 2007

L'énigme de la Maison Ambre...

Vous y étiez presque...
C'est le neveu Louis-Jo qui a accepté,
avec un naturel désarmant,
de jouer avec la caméra et la blogueuse...!!
On trouve des acteurs partout,
suffit d'un vieux masque d'Halloween et d'un peu de motivation!
Merci Louis-Jo!

dimanche 1 avril 2007

Dimanche à St-Pierre

À la Maison Ambre, c'est dimanche...

Très doucement, dans cette lumière printanière, chacun s'affaire dans un bonheur lent et créatif...

J'ai envie de vous y inviter, on est si bien ici...
















Sublime Sylvie, fait ses lectures,
à son bureau baigné de soleil.
Visage illuminé, visage illuminant.
Belle amie, sublime Sylvie.













Louis-Jo répare son bolide.
Musique et cerveza,
c'est que le garage aussi revit aujourd’hui.
















Le Roi et le Roi...
Le repos des guerriers.
Sieste méritée
(mmm.. sauf pour Toto, qui fait toujours la sieste quelque part).
Comme il est bon, le rythme dominical.

Shuuuut, doucement je m’éclipse, ils semblent si biens…
Douce farniente…

Petite Lili, entre l’étude et l’écriture, entre l’hiver et le printemps, entre la contemplation et la créativité.


Elle goûte bon cette journée...
Si bon...

***
La Maison Ambre aime nous surprendre... Il faut s'attendre à tout...

Je tombe sur cet étrange personnage...
Mais qu'est-ce?
Allez-y de vos suggestions les plus folles ou les plus perspicaces...
J'ai zhâte de vous lire ;)

Lili-fleurie


Dans un moment de grâce
Seule parmi la vie qui se réveille
Je reste immobile
Pour ne pas l’importuner
Immobile
Pour la laisser fleurir.

Le printemps m’entoure et m’habite
Je touche le chant des oiseaux
Je vois la terre qui se réchauffe
J’entends l’arbre qui se pare
Je respire les champs qui secouent la neige obstinée.

À la fois témoin du spectacle
À la fois consciente d’en faire partie
Ma peau fleurit
Une sève sucrée court dans mes veines.

Je m’étire et baille
Me secoue.
Honorant le miracle des saisons
Et mon rôle dans ce cycle

Je devrai partir
M’arracher à ce décor
Mes pieds le savent
Ils se chaussent.

J’immortalise en fermant les yeux
J’embrasse le chef-d’œuvre.

Consciente de mon devoir
Je repars
Réveiller les autres contrées
Célébrant leur dormance achevée
Je chuchoterai à leurs oreilles
Que le printemps est arrivé.

Lili-fleurie