dimanche 1 avril 2007

Lili-fleurie


Dans un moment de grâce
Seule parmi la vie qui se réveille
Je reste immobile
Pour ne pas l’importuner
Immobile
Pour la laisser fleurir.

Le printemps m’entoure et m’habite
Je touche le chant des oiseaux
Je vois la terre qui se réchauffe
J’entends l’arbre qui se pare
Je respire les champs qui secouent la neige obstinée.

À la fois témoin du spectacle
À la fois consciente d’en faire partie
Ma peau fleurit
Une sève sucrée court dans mes veines.

Je m’étire et baille
Me secoue.
Honorant le miracle des saisons
Et mon rôle dans ce cycle

Je devrai partir
M’arracher à ce décor
Mes pieds le savent
Ils se chaussent.

J’immortalise en fermant les yeux
J’embrasse le chef-d’œuvre.

Consciente de mon devoir
Je repars
Réveiller les autres contrées
Célébrant leur dormance achevée
Je chuchoterai à leurs oreilles
Que le printemps est arrivé.

Lili-fleurie

3 commentaires:

Anonyme a dit...

C'est le printemps, il n'y pas de doute là-dessus, on peut les sentir les doux rayons de soleil picotter et chouchouter notre peau, quelle sensation sublime.
C'est le printemps ma Lilifleurie, oui, enfin, je constate que tu en profites, doucement, tendrement.

Liliberté a dit...

Oui, ma belle MJ...
Et dans cette nature magnifique, je pense à toi, chère amie...

Merci de partager un autre printemps avec moi...

Car, il y aura l'été ensuite...
Ça sent bon ma Biquette!! xx

Anonyme a dit...

BON SOLEIL À TOI, ma belle.


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MARIA.