lundi 23 avril 2007

Samedi d'aimer

À 7 :30, les yeux grands ouverts dans mon lit, à regarder le soleil de par le puit de lumière au dessus de ma tête. Cette journée sera merveilleusement remplie de lumière, de personnages imaginés, d’histoires à inventer…

À 9 :30, mes deux cafés au lait savourés, je fais ma montagne de vaisselle en écoutant M. Lebigot se moquer de Mme. Grimaldi. Déjà la laveuse ronronne de vêtements d’été qui se font dépoussiérer avec plaisir. Ce ne sera pas long que les draps de finette valseront avec ceux de coton sur la corde à linge.


Les heures passent en une série de rituels, on passe à un autre cycle, celui du grand air, de la liberté de l’être. Fini le cocon sous la couverture de laine à respirer le chauffage électrique, les ailes poussent et les minis jupes se laissent désirer…



Vive les couleurs. Les lainages font place aux micro robes, aux jupes imprimées, aux shorts très short… Ahhh… Comme nous sommes chanceuses, les femmes de pouvoir marquer si créativement le passage à la saison chaude, se dénuder pour notre plus grand plaisir…et celui des autres. Hymne à la féminité.




Collection Aut\Hiv07

Collection Prin\Été 07


Même les chaussures méritent d’être à la hauteur… Fini les bottillons, vive les gougounes… et les stillettos… Oui...Hymne à la féminité!


Passage obligé… L’épilation méticuleuse ainsi que le pédicure aux couleurs toutes joviales! On se déplume, dépoussière, dépoile, dévoile… enfin…





J’installe la galerie; les chaises, la petite table, je passe le balai, et…prends une pause bien méritée… Il n’est que 11 :00…


***

J’envie d’un bain de foule. M’étourdir de monde pour mieux être dans ma bulle. Les rues du Plateau buzzent. C’est électrique. Et tellement calme dans ma tête. Je flâne. Attrape un café au passage. Me trouve une marche d’escalier pour regarder la foule qui passe. J’arrive à ne plus voir en écoutant, à voir en silence, à sentir les yeux fermés. Farniente.

Je m’approche du Boudoir. Je m’y repose. Tantôt en épiant les conversations autours de moi, tantôt dans un calme monastique. J’y ai croisé un inconnu qui cherchait quelqu’un. Je lui ai dit plus tard, peut-être, il passerait.




Le Mec arrive devant la vitrine où je suis assise le nez sous le soleil et dans mes lectures. On s’est souri en silence. Assis côte à côte, on s’accompagnait sans parler. Une gorgée de Shiraz. Puis deux autres verres. Puis les verbos-moteurs que nous sommes se sont ranimés. Doucement. Les idées, les projets, les changements, les chemins, les doutes, les rêves, et un dernier shiraz….

***
Le « Popo » étant évidemment plein, avec ses 4 tables, nous sommes allés au « Bleu Caramel ». La charmante jeune femme qui nous accueille, nous dit :

-« Oui, bien, en fait, on se connaît, on s’est écrit ce matin »…
-« … »
-« Nooon, pas possible?.. Lilas? »
-« Oui! »

De tous les restos de Montréal, de tous les blogueurs de la planète, elle est là, devant nous, la belle Lilas.

N’est-ce pas là, la preuve…de… quelque chose?

Je n’ai pas envie d’analyser le pourquoi des probabilités statistiques du comment.

J’accueille ce polaroïd de la vie simplement en souriant.















Bleu Caramel, samedi le 21 avril 2007
Mec, Lilas et Lili


1 commentaire:

Anonyme a dit...

Trop gai de pouvoir s'alléger de vêtements qui deviennent trop lourds à porter.

J'aime également quand je peux porter des choses légères sans avoir l'air d'un bonhomme Michelin.

Vive notre féminité retrouvée !!!
Vive notre liberté vestimentaire !!!
Vive Nous, quoi !!!

Bises